La ludification de l’écriture

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C’est une des révolutions sociologiques de ces dernières décennies : le jeu est partout. Lui qui est longtemps resté cantonné aux cours d’école et aux casinos s’est, progressivement, insinué dans tous les autres domaines de l’existence et les a profondément transformés. La littérature est touchée elle aussi par ce phénomène qu’on appelle la ludification, la transformation en jeu, un néologisme qui fait écho au terme anglais gamification.

L’idée de départ consiste à se rendre compte que l’être humain est viscéralement intéressé par le jeu, et qu’un mécanisme de jeu est parfois plus à même de recueillir son attention soutenue que ne le serait la réalité en elle-même. Même si les effets qui peuvent être obtenus grâce à la ludification sont divers, dans le domaine de l’écriture, c’est lorsqu’il s’agit de motiver l’auteur à écrire qu’elle déploie ses principaux effets.

En deux mots, il s’agit d’ajouter à l’expérience de l’écriture une autre expérience, d’essence ludique, qui va s’y surimposer afin de rendre le labeur de l’écrivain plus agréable. L’exemple le plus élémentaire, c’est celui des programmes d’écriture qui proposent de décompter automatiquement les mots ajouté chaque jour à un manuscrit, d’en faire des graphiques, voire de partager en temps réel le résultat sur les réseaux sociaux. Ce qui se présente comme un simple outil d’assistance aux auteurs fonctionne en réalité selon les grands principes du jeu.

Une expérience agréable sera moins rébarbative

Car en effet, la ludification s’axe sur quatre grands piliers. Le premier, c’est celui de l’émotion. Couplée avec la notion de plaisir, elle part de l’idée qu’une expérience agréable sera moins rébarbative, plus motivante et plus facile à maintenir sur le long terme. Pour cela, il existe différents outils d’édition de texte qui transforment ce qui pourrait être une corvée en simple formalité.

D’autres applications vont même plus loin, en rendant l’expérience amusante – ou en tout cas, aussi amusante que peut l’être l’idée de rester assis devant un clavier pendant des heures à taper des trucs. Si vous adorez les graphes et les statistiques, c’est sûr, vous allez vous éclater, petit canaillou. Et puis l’aboutissement de la démarche, c’est un logiciel comme Habitica qui transforme vos objectifs en mission de jeux de rôle sur ordinateur, avec des monstres de la procrastination qui se mettent à pulluler dès que l’on n’atteint pas ses objectifs.

Mais en réalité, c’est surtout à travers le deuxième pilier que s’exprime le plaisir lorsqu’on parle de ludification de l’écriture il s’agit de la notion de récompense. On ne va pas se mentir : écrire est une activité solitaire et ingrate, où la seule récompense, soit la satisfaction des lecteurs, n’intervient qu’au terme d’une très longue phase de travail pas toujours rigolote. L’idée de générer des récompenses symboliques grâce à un processus de ludification est loin d’être absurde.

Tout le monde n’a pas une poussée de dopamine au simple spectacle d’un graphique

Rien de tel qu’une barre de progression pour vous motiver à écrire : la simple présence d’un outil de décompte des mots peut tenir lieu de récompense pour un auteur. Lors des jours où vous écrivez peu ou pas du tout, vous serez confrontés à un graphe plat, qui vous contemple par écran interposé et vous juge durement pour votre manque de motivation. À l’inverse, après une journée productive, le spectacle de la barre qui jaillit vers le haut vous remplit le cœur de joie, dans un réflexe, certes pavlovien, mais authentique malgré tout.

C’est chouette mais tout le monde n’a pas une poussée de dopamine au simple spectacle d’un graphique ou d’une statistique. Pour ces individus, il existe également des solutions. La plus ridicule de toutes est sans aucun doute Written Kitten, qui vous gratifie d’une toute mignonne photo de chaton chaque fois que vous écrivez 100 mots (un seuil que vous pouvez augmenter si cette barre est trop facile à atteindre).

Les contraintes forment le troisième grand axe de la ludification, et là aussi l’écriture est concernée. Au fond, c’est simplement l’inverse de la récompense. La première contrainte qui saute à l’esprit, c’est celle du quota : l’auteur se fixe un objectif du nombre de mots qu’il souhaite écrire chaque jour, et demande à un programme de lui signaler quand cet objectif est atteint. Tant que l’on n’arrive pas à cet objectif, la frustration décuple la motivation de l’écrivain, prêt à écrire de manière fébrile pour parvenir à ce seuil.

L’application vous oblige à parvenir à un état de concentration très élevé

Il est également possible de jouer sur les contraintes de manière plus perverse encore. L’application Ilys, à réserver aux plus masochistes, est un traitement de texte qui vous permet de fixer un seuil de mots à atteindre, de taper votre texte et de l’enregistrer : c’est tout. Il ne propose aucune fonction d’édition. Pire : à l’écran, seul le dernier mot que vous avez écrit s’affiche, ce qui vous oblige à parvenir à un état de concentration très élevé pour l’utiliser. Si vous vous interrompez pour aller mater des vidéos sur YouTube ou pour vous faire un sandwich, il est plus que probable que vous perdiez le fil, et Ilys ne fera rien pour vous aider à le retrouver.

Et puis si vous voulez aller encore un cran plus loin dans le genre de punition que vous pouvez vous infliger, je suggère Write or Die 2, un logiciel d’écriture qui va progressivement effacer votre travail si vous échouez à écrire un certain nombre de mots dans un temps donné. Un des modes proposés par cette application ajoute des bruits désagréables et des images dégoûtantes, réservés aux auteurs qui n’atteindraient pas leurs objectifs.

Le quatrième axe de la ludification, c’est ce qu’on appelle pudiquement « les relations », mais ne nous voilons pas la face, il s’agit de compétitions, contre les autres ou contre soi-même. C’est agréable d’avoir des statistiques, mais c’est encore mieux quand on est capable de faire parler les chiffres, de leur donner du sens, en les comparant à ses propres performances, à celles des autres ou à un objectif commun.

Des amis auteurs se mettent à parler d’écriture comme d’autres parlent de course à pied

C’est la raison d’être, depuis une petite vingtaine d’années, du NaNoWriMo (National Novel Writing Month) ou du Camp NaNoWriMo, des exercices périodiques qui consistent à écrire un roman de 50’000 mots en un mois, soit 1’667 mots par jours. Vous avez peut-être tenté le défi vous-mêmes ou vous avez des amis auteurs qui s’y adonnent de temps en temps, et qui se mettent soudain à parler d’écriture comme d’autres parlent de course à pied, déballant chiffres et graphes sur les réseaux sociaux, prenant à témoin le monde de leur exceptionnelle vitesse d’écriture. Au fond, ça revient à transformer cet exercice privé qu’est l’écriture en activité publique, qui peut être commentée et encouragée en direct.

Cela dit, même en-dehors de ce type de grand rendez-vous, il est possible d’avoir recours à l’angle « relations » de la ludification de l’écriture à n’importe quel moment. Tenez un journal d’écriture permanent sur votre blog ou sur Twitter et vous pourrez bénéficier du gain de motivation occasionné par le fait d’écrire au vu et au su de tout le monde. Vous pouvez également choisir de le faire à l’ancienne, d’écrire dans un bar ou dans un autre lieu public et de le faire savoir : à force, ce rendez-vous et la présence des habitués qui savent ce que vous êtes venus faire peut être motivante. Et puis si vous avez un ami auteur, pourquoi ne pas vous lancer des défis à deux ? Tout ce qu’il vous faut, c’est fixer une quantité de mots à écrire chaque jour, et, pourquoi pas, un thème commun.

La ludification est une béquille pour des gens qui ne boitent pas

On le voit bien : la ludification a toute sa place dans l’écriture. Elle peut aider certains auteurs à trouver leur motivation, à s’astreindre à cet exercice de longue haleine qu’est la rédaction d’un texte, à prendre conscience de leur progression afin de se montrer tenace dans les moments où ils pourraient être tentés de lâcher.

Ayant dit cela, il n’est pas interdit de penser que, dans bien des cas, la ludification est une béquille pour des gens qui ne boitent pas. Écrire, j’ai eu l’occasion de le dire, ça n’est pas toujours agréable, mais en général, si on s’y astreint, c’est qu’on en ressent le besoin ou qu’on a des choses à dire. Ce n’est pas non plus particulièrement pénible, et une personne adulte devrait être capable sans trop de difficultés, et même sans expédients, d’installer une routine quotidienne d’écriture qui ne fasse pas appel à des photos de chatons.

Après tout, si vous ne pouvez pas écrire de manière efficace sans faire appel à des mécanismes de contrainte/récompense, peut-être est-ce la manière qu’a l’univers de vous faire comprendre que l’écriture n’est pas votre voie, et que vous feriez mieux de consacrer votre temps précieux à des activités pour lesquelles la motivation vous vient plus naturellement.

⏩ La semaine prochaine: Le public-cible

 

23 réflexions sur “La ludification de l’écriture

  1. Je ne connaissais pas Habitica, ça a l’air rigolo comme principe^^

    Par contre, je souhaiterais revenir sur ta conclusion. En ce qui me concerne, l’écriture est difficile. Vraiment. Parce que le résultat n’est jamais à la hauteur de mes attentes quels que soient les efforts ou le temps fournis, parce qu’à cause de problèmes de santé c’est physiquement douloureux pour moi. C’est difficile, parce que je me dis sans arrêt « à quoi bon faire tous ces efforts pour un truc qui ne sera jamais lu, qui ne le mérite probablement pas ? ».
    Alors, pourquoi écrire ? Déjà, on écrit pas tous pour la même chose. Certains aiment jouer avec les mots, certains veulent juste passer le temps, certains veulent expérimenter, d’autres encore veulent simplement raconter des histoires. Ces raisons ne sont pas plus ou moins valables les unes que les autres, à mon avis.
    Dans mon cas, il se trouve que j’ai une histoire qui a élu domicile dans ma tête depuis… 13-14 ans maintenant. Et même si elle est complètement écrite dans ma tête, apparemment elle ne veut pas me lâcher tant que je ne l’aurais pas complètement écrite. D’un côté j’ai l’impression de perdre mon temps, de l’autre c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour quelle me laisse en paix (et en plus, elle ne se contentera pas de quelques mots jetés comme ça… nan, elle veut la panoplie complète). Alors oui, c’est difficile, parce que je n’ai jamais rêvé d’écrire. Devrais-je arrêter d’écrire pour autant ? Est-ce qu’on doit forcément renoncer à faire quelque chose sous prétexte que c’est difficile ?

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    • Merci pour ta réponse. Je comprends tout à fait ton point de vue. Bien sûr qu’écrire réclame des efforts. C’est le thème du billet que j’ai mis en lien. Tout ce que je dis ici – et j’ai peut-être tort – c’est que quelqu’un qui est motivé à écrire, même si ça n’est pas toujours facile, ne devrait pas avoir besoin de jeux pour y arriver.

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      • Justement, tu avais l’air de dire dans cet article que ce n’était pas si pénible/difficile que ça…
        J’aime bien tenir un compteur de mots : au moins, j’ai l’impression d’avancer, même très lentement. Et puis avec la contrainte d’écrire 500 nouveaux mots, ça m’évite de re-effacer tout ce que j’ai écrit depuis le début pour la 42e fois. Chacun a son fonctionnement. Tant que ça marche, et alors ?

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    • Comme toi, Symphonie, j’ai tout de suite pensé aux personnes se trouvant en difficulté dans une activité, et notamment aux enfants. Je m’imagine mal dire aux enfants en difficultés scolaires (ou toute autre activité), mais qui veulent réussir, que ce n’est pas fait pour eux. Je préfère leur trouver une alternative d’apprentissage qui leur convienne, et effectivement, les méthodes ludiques passent souvent très bien. A mon sens, il en va de même pour une personne qui désire ou ressent le besoin d’écrire. Ce n’est pas parce qu’elle a des difficultés avec la méthode « traditionnelle », qu’elle doit s’abstenir de poursuivre dans cette voie. Le manque de motivation ne vient d’ailleurs pas forcément de la tâche elle-même, mais de la façon de la mener. Je ne vois pas en quoi cela dérange que d’autres fassent la même activité que moi, mais d’une façon différente. Personnellement, tous ces sites et logiciels ne m’intéressent pas, mais je n’irais pas dire que les autres devraient cesser d’écrire parce qu’ils en ont besoin. Et puis, nous faisons tous appel à des mécanismes de contraintes/récompenses (voir les propos de l’Astre sur les récompenses), nous devrions peut-être tous arrêter d’écrire. 😛

      Bref, je trouve le contenu de l’article intéressant, mais je ne suis pas d’accord avec la conclusion, trop abrupte à mon goût. Mais bon, chacun son avis. 😉

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  2. Ta conclusion m’a interpellée d’abord, mais à la réflexion je pense que tu as raison. D’ailleurs je te trouve sévère de dire au début que la seule récompense est la satisfaction des lecteurs : se plonger dans son univers, donner vie à ses personnages, sentir son style progresser sont aussi des récompenses et des vrais plaisirs. Mais je suppose que je prêche un convaincu 🙂
    Dans la série des ludifications, il y a aussi les word crawls qui sont assez sympas (notamment pour atteindre des objectifs d’écriture comme dans le cadre du NaNo). Le principe est d’encourager à écrire quelques centaines de mots par centaines de mots en présentant chaque session comme le rebondissement d’une histoire. Par exemple dans sa version Harry Potter : https://scratch.mit.edu/discuss/topic/225765/

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  3. J’imagine que ceux qui « souffrent » tant en écrivant apprécient surtout d’avoir écrit^^.
    Je comprends tout à fait les adeptes de la ludification : pourquoi écrire sans photo de chaton quand on peut écrire avec ?
    Plaisanterie à part, même si on peut s’en passer, je ne pense pas que « jouer » soit une mauvaise chose : après tout le jeu est le mode principal d’apprentissage dans le monde animal, y compris chez l’humain. Si ça peut stimuler (la motivation, la créativité, etc), autant en profiter !

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    • Stimuler la créativité, c’est génial, mais je dois dire que stimuler la motivation pour ce qui est essentiellement un hobby, je ne comprends pas trop (mais c’est cool, il y a des tas de choses que je ne comprends pas) 😉

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      • Un hobby, oui et non. Si l’écriture est en effet un hobby, écrire un roman et aller au bout de ses objectifs n’est pas toujours agréable, loin de là. Quand je repense à ta typologie d’auteurs, eh bien… je me demande si la phase d’écriture elle-même est aussi motivante pour un explorateur que pour un bricoleur ou un architecte ? Pour l’exploratrice que je suis, tout ce qui relève de la planification m’emm**** au plus haut point, pourtant c’est parfois une phase obligatoire. Ce que je veux dire, c’est qu’il me semble assez « naturel » et rassurant d’avoir des périodes où la motivation n’y est pas. Ça ne veut pas dire qu’écrire n’est pas notre voie et qu’il faut arrêter, c’est plus de l’ordre du rythme interne propre à chacun. J’ai beau adorer les tomates mozzarella, y a des moments où je n’ai pas du tout envie d’en manger.

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  4. Juste pour rebondir là-dessus avant de partir vers l’infini et l’au-delà : même des activités a priori simples et agréables (manger, discuter avec un.e ami.e…) peuvent parfois nécessiter une certaine dose de motivation (parce que fatigue, soucis, une autre activité, autre…). Donc bon, sur quelque chose qui, en plus, est compliqué… ben même si tu aimes ça/que tu as envie de voir le résultat/autre, finalement, les photos de chaton, les graphes ou les rpg ça peut aider 😉 Tout le monde n’en a évidemment pas besoin, mais on n’est malheureusement pas tous égaux devant ça.

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    • Effectivement, je fais partie des gens qui ont des difficultés à se lancer dans une activité (l’écriture, même si j’aime ça, demande plus d’effort que de lire ou de regarder des vidéos sur Youtube…). Par contre, je fonctionne plus à la discipline qu’à la récompense: si j’ai l’impression d’être obligée, je le fais (ça doit être un reste de mes habitudes de travail datant de la prépa). Mais chacun fonctionne différemment.
      Sur le sujet de la procrastination pathologique, je vous conseille l’article de Wait but why qui est vraiment génial :
      https://waitbutwhy.com/2013/10/why-procrastinators-procrastinate.html

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  5. Personnellement, c’est par le jeu que je suis venue à l’écriture (principalement des jeux d’écriture sur forum, avec une communauté), et peu à peu c’est devenu de plus en plus « sérieux » (même si j’essaie de ne pas trop me prendre au sérieux, justement – et de ce point de vue, la ludification de l’écriture est précieuse). De toute façon, je pense que tous les auteurs fonctionnent avec une récompense : pour certains, c’est le fait d’achever quelque chose, pour d’autres de côtoyer leurs personnages… Je trouve ça plutôt cool in fine si des photos de chatons font naître des romans. Même si à mon sens, ces applications servent davantage à donner un rythme qu’à fournir de vraies récompenses (c’est pas comme si les pièces de 2€ se mettaient à tomber !). Bref, article intéressant comme toujours, mais dont je ne partage pas la conclusion !

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  8. Tout ça c’est pas pour moi xd même si j’écris, j’ai toujours été nul en statistique et pas mon truc! Donc tous les trucs statistiques ne me motivent pas et c’est pareil pour se fixer un certain nombre de mots, caractères à écrire: pas du tout fait pour moi, ça ne me motive pas, ça me contraint et j’aime ça et moi la contrainte ça me bloque! Et pour le côté solitaire c’est tant mieux pour moi, je suis de nature introvertie aimant la solitude, me ressourcer dans la solitude et j’adore écrire seule et pour moi c’est pas vraiment les récompenses ni qu’on va me lire qui m’importent, c’est surtout l’acte d’écrire qui me remplit de joie! Même si je n’ai pas encore publié mes écrits et que certaines je veux les publier et les partager mais pas toutes et pour moi c’est un + mais pas une totale nécessité! Je veux dire j’écris avant tout pour moi, pour mon propre plaisir et je n’écris pas du tout que pour le plaisir d’être lu et pour des lecteurs et lectrices, c’est juste un +! Et même si ma vocation est d’écrire et que j’aimerai publier certains de mes écrits, je sais clairement qu’il est pas très possible de vivre que de ça surtout à l’heure actuelle et donc je suis en train de faire une formation aussi en lien avec l’écriture pour essayer de vivre aussi et je publierai mes écrits à côté

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  11. Nous y voilà!
    Ce vil démon apparait dans les commentaires. Le démon Prokrass! Alias le singe dans le lien de Hiéra.
    Je constate que je suis pas le seul mais je ne le connais que trop bien celui-là.
    D’ailleurs il me souffle ces lignes et je tombe encore dans le panneau: -Je commente au lieu de corriger.

    Allez, Tudieu!
    Tans pis si c’est mauvais, ça muscle mon verbe.
    Tans pis si c’est petit, se sont toujours quelques mots de produits.

    Foin de nombrilisme, venons en au fait. Je nuancerai la conclusion moi itou.
    La motivation est polymorphe.
    Intrinsèque ou extrinsèque c’est de la motivation quand même.
    Certains (comme Hiéra ou Bibi) ont tendance à la procrastination. Ce n’est pas vraiment une question de motivation. On rêve souvent de grandes choses…
    C’est une question d’énergie d’activation.
    La plus grosse bombe du monde est toujours motivée pour l’explosion, elle est construite pour ça, mais sans détonateur elle reste inerte.
    Si ludifier permet d’allumer la mèche, je dis pourquoi pas. Ce moyen en vaut bien un autre…

    Bref, croisez les doigts pour que juste après ce commentaire j’ouvre mon fichier. Au lieu de commenter le billet suivant ou d’aller fabriquer une étagère…

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