La Mer des Secrets: un roman, deux livres

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Comme annoncé, mon nouveau livre, « La Mer des Secrets » vient de sortir aux Éditions le Héron d’Argent. Il semble être bien accueilli par ses premiers lecteurs, ce qui me fait très plaisir.

Vous remarquerez que je l’appelle « mon nouveau livre » plutôt que « mon nouveau roman », une habitude que j’ai prise parce qu’elle correspond à la réalité. « La Mer des Secrets », on peut le voir en couverture, est le tome 2 de la série « Merveilles du Monde Hurlant », entamée il y a deux ans avec « La Ville des Mystères. » Ensemble, les deux volumes racontent une seule histoire, une aventure, qui commence dans le premier chapitre du tome 1 et se termine dans le dernier chapitre du tome 2.

Fondamentalement, il y a des différences de ton et de décor entre les deux livres : le gros de l’action ne se déroule pas au même endroit, il y a des rebondissements qui sont propres à cette seconde partie, des intrigues secondaires et de nouveaux personnages sont introduits. Comme le titre le laisse entendre, l’action du second volume se passe en grande partie sur la mer, alors que celle du premier était concentrée en milieu urbain. Par ailleurs, le premier volume s’achevait sur un événement qui relançait l’action dans une direction inattendue pour le vécu des personnages. Toutefois, on a affaire à un seul roman, ou en tout cas à une seule histoire, répartie dans deux livres, avec des arcs narratifs et des thèmes qui s’étendent à travers les deux livres.

Pourquoi publier un seul roman en deux volumes?

D’ailleurs, c’est bien ainsi que cette histoire est née. À l’origine, c’est bien un seul et unique manuscrit que j’ai soumis à la bienveillante curiosité des éditeurs, il y a cinq ans. À l’époque, ce gros pavé s’intitulait « Mangesonge », et contenait déjà toute l’histoire qui est aujourd’hui publiée dans « La Ville des Mystères » et « La Mer des Secrets. »

Pourquoi publier un seul roman en deux volumes ? Pas par simple appât du gain. Les réalités du monde de l’édition sont ainsi faites qu’un livre trop épais ne bénéficie pas de tarifs préférentiels à la Poste, et que, en-dehors des grosses maisons d’éditions qui ont leurs propres réseaux de distribution, leur parution n’est pas rentable. Voilà pourquoi les gros pavés américains, en traduction, sont souvent fractionnés en multiples volumes.

Mon manuscrit original a donc dû être divisé par sa moitié, et en plus, chaque partie a été réduite d’environ 20% par rapport au texte de départ, ce qui n’a pas été facile à faire. Certains lecteurs de « La Ville des Mystères » m’ont reproché de ne pas avoir dépeint de manière convaincante les motivations de certains personnages : je crains que tout ce qui aurait pu les contenter s’est retrouvé supprimé lors du travail éditorial.

Cela a réclamé quelques ajustements

Cela dit, j’avais prévu le coup. J’étais conscient dès le départ d’avoir produit un gros bouquin pas forcément facile à publier tel quel. C’est la raison pour laquelle j’ai placé, au milieu de l’histoire, un retournement de situation qui change la donne pour Tim Keller, la protagoniste du roman. En un seul volume, cet événement était juste un point d’orgue qui représentait le sommet de la tension dramatique. En deux volumes, il s’agit d’un coup de théâtre, un cliffhanger comme ceux que l’on rencontre parfois à la fin de la saison d’une série télévisée. Avoir pris soin de procéder de cette manière a considérablement simplifié le travail éditorial.

Cela dit, « La Mer des Secrets » paraît deux ans après « La Ville des Mystères », et cela a réclamé quelques ajustements. Par exemple, dans le texte original, passé le coup de théâtre mentionné ci-dessus, on prolongeait le suspense en s’éloignant de Tim l’espace d’un chapitre, pour s’intéresser aux personnages secondaires. Avec la publication en deux tomes, j’ai pris conscience que ça n’avait aucun sens : deux ans se sont écoulés, ça représente bien assez de suspense, j’ai donc demandé à inverser les deux premiers chapitres afin que l’on retrouve notre personnage principal tout de suite.

Autre différence : il m’a paru nécessaire de rappeler dans le texte qui était qui. Lorsqu’on retrouve les personnages principaux, leur identité et leurs relations les uns avec les autres sont brièvement mentionnées, afin de rafraîchir la mémoire des lecteurs. Forcément, en lisant les deux tomes l’un après l’autre, ces informations sont inutiles, mais elles peuvent être cruciales pour un lecteur qui a ouvert de nombreux autres livres dans l’intervalle et qui a, souhaitons-le, d’innombrables autres centres d’intérêt dans l’existence.

La Mer des Secrets – mon roman est sorti

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C’est la conclusion d’une aventure qui a duré cinq ans: « La Mer des Secrets », mon nouveau livre, vient de sortir aux Éditions le Héron d’Argent. J’ai eu l’occasion d’en dédicacer quelques dizaines d’exemplaires au salon Mon’s Livre, en Belgique et je suis très fier de vous le présenter.

Si vous souhaitez vous le procurer ou en savoir plus, il suffit de suivre ce lien.

« La Mer des Secrets », c’est la seconde partie de « Merveilles du Monde Hurlant », une histoire entamée par le premier volume, « La Ville des Mystères« , sorti il y a deux ans. On y retrouve Tim Keller, une adolescente de notre monde qui se retrouve propulsée dans une dimension parallèle, le Monde Hurlant, à la recherche d’un homme qu’elle n’a fait qu’apercevoir. Tim va tenter de survivre dans ce milieu hostile, baroque, plein de magie et de technologie, où plantes et roches peuvent se mettre à parler et qui se retrouve à l’aube d’un soulèvement populaire.

C’est une épopée de fantasy steampunk qui trouve sa conclusion avec ce tome (même si je travaille sur une suite qui pourra être lue indépendamment) et je suis très fier que les lecteurs puissent à présent se l’approprier et en découvrir la conclusion. Comme, à l’origine, ces deux volumes ne formaient qu’un seul manuscrit, j’ai le sentiment que l’histoire ne peut réellement être évaluée que si l’on suit l’évolution des personnages jusqu’au bout, donc cette parution est particulièrement satisfaisante pour moi.

Ces prochaines semaines, je vais écrire quelques billets autour de ce livre, en espérant que cela puisse vous intéresser.

Mon roman est en précommande

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Mon livre « La Mer des Secrets », le deuxième et dernier volume de mon roman « Merveilles du Monde Hurlant, est désormais disponible en précommande sur le site de l’éditeur, Les Éditions le Héron d’Argent.

Vous pouvez le commander et trouver toutes les informations ici.

C’est pour moi une très grande joie de partager cette annonce avec vous, et je me réjouis que les lectrices et les lecteurs aient ce livre entre leurs mains, et qu’ils puissent partager leurs réactions.

Et si on se voyait?

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Depuis que j’ai lancé ce blog, mon actualité promotionnelle est plutôt calme, mais ça va changer, donc pour celles et ceux que ça intéresse, je publierai de temps en temps des nouvelles de mes présences sur les salons.
Je serai présent au salon Livre Paris, le samedi 17 toute la journée et le matin du dimanche 18 sur le stand des Editions le Héron d’Argent. Comme ça, s’il vous venait une folle envie de #payetonauteur, vous pourriez vous offrir « La Ville des Mystères » (et moi en échange je vous ferais une dédicace).
 
À bientôt! 😉

Personnages: les outils

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Dans cette série consacrée à l’exploration de la fonction des personnages en fiction, après avoir passé en revue certaines règles et certains conseils, il est temps de s’attarder sur un certain nombre d’outils que le romancier a à sa disposition pour donner forme à ses personnages de manière pratique et convaincante.

Les fiches

Pour s’y repérer, et en particulier dans un gros roman où il y a énormément de personnages importants, il peut être pratique de doter chacun d’eux d’une fiche qui contient toutes les informations pratiques à son sujet et qui peut servir de référence tout au long de la rédaction du livre. Certains romanciers considèrent qu’il s’agit d’un passage obligé, le complément naturel au plan du roman, qui est, à leurs yeux, tout aussi essentiel que celui-ci. Au fond, quelle que soit l’importance qu’on leur donne, les fiches ne sont qu’un outil pour organiser vos pensées au sujet de vos personnages.

Comme le plan, il existe d’innombrables manières de créer une fiche de personnage. À chacun de trouver l’approche qui lui convient le mieux. Une bonne manière d’aborder la question, c’est de commencer comme s’il s’agissait d’un formulaire administratif, avec les données de base : noms, surnoms, âge, nationalité, lieu d’origine et de résidence, profession, liens familiaux, etc… Ensuite, vous pouvez consacrer une section à la description physique, en mentionnant autant de détails que ça vous paraît nécessaire : taille, poids, apparence, origine ethnique, mais aussi accent, gestuelle, style vestimentaire, etc… De la même manière, vous pouvez décrire un personnage du point de vue mental et intellectuel : niveau d’intelligence, éducation, force de volonté et de concentration, maladies et troubles mentaux, capacité d’apprentissage, etc… Une section peut être consacrée à la description émotionnelle : forces et faiblesses, introverti(e)/extraverti(e), comment le personnage réagit à la tentation, à la tristesse, au conflit, au changement ? Qu’est-ce qui lui fait peur ? Qu’est-ce qui lui fait envie ? Quelles sont ses croyances, sa spiritualité ? Enfin, décrivez l’arc narratif du personnage, la manière dont il évolue au cours de l’histoire et ses relations-clé avec d’autres figures marquantes du roman.

La fiche de personnage est une affaire de dosage. Certains auteurs aiment tout savoir des individus qui traversent leurs romans, et rédigent des fiches longues et complètes. D’autres zappent complètement cette étape. Cela dit, ne perdez pas de vue qu’il s’agit d’un document de travail, qui doit présenter une dimension pratique : dans ces conditions, connaître la taille de chaque personnage au centimètre près et détailler le cursus scolaire de tout le monde risque de vous encombrer plutôt que de vous aider.

Les questionnaires

En complément ou à la place de tout ou partie de la fiche de personnage, vous pouvez choisir de remplir un questionnaire pour chacun des personnages importants de votre roman.

Pour que ça soit efficace et que cela permette de les comparer et de les contraster les uns aux autres, il convient d’utiliser les mêmes questions pour chacun d’entre eux. Par contre, le choix des questions vous appartient et dépend de vos priorités. Vous pouvez y répondre en adoptant un point de vue extérieur (« Samantha pense que la vie est une série de rencontres ») ou comme si le personnage lui-même répondait aux questions (« J’ai toujours vu la vie comme une série de rencontres »)

En comparaison avec la fiche, le questionnaire se veut moins une référence qu’un outil de développement. En répondant aux questions, vous pourrez « tester » le personnage, le situer par rapport à certains dilemmes moraux et existentiels, voir, en somme, de quelle étoffe il est fait.

Ainsi, je suggère de prévoir une série de questions très ouvertes, d’ordre psychologique ou social, destinées à en révéler autant que possible sur la nature profonde d’un être. En voici une petite sélection, mais sentez-vous libres bien entendu de partir dans une direction complètement différente : « Qu’est-ce qui fait que vous accordez votre confiance à quelqu’un ? », « Quelle est votre définition de l’honneur ? », « Êtes-vous capable de pardonner ? », « Que seriez-vous prêt à sacrifier par amour ? » ou encore « Quelle est la chose la plus précieuse que vous possédez ? »

En établissant une grille de questions dans ce genre-là, avant d’entamer la rédaction du roman, cela devrait vous permettre d’explorer un peu la psyché des personnages et de tenter de comprendre de l’intérieur comment ils réagissent aux situations de conflit : en procédant de la sorte, on peut leur donner de la cohérence et de l’épaisseur.

Les questionnaires n’ont pas beaucoup d’intérêt en tant que référence à suivre lors de l’écriture, mais c’est un outil exploratoire qui peut générer des idées et vous aider à développer vos personnages, les arrimer au thème de votre roman et les contraster les uns avec les autres.

Dix choses

Une technique qui donne un peu les mêmes résultats que celle des questionnaires, même si elle fonctionne d’une manière très différente, c’est celle qui consiste à établir une liste de dix choses, informations, anecdotes, révélations au sujet de chacun de vos personnages importants, mais attention : rien de tout cela ne sera mentionné, même de manière oblique, dans le texte proprement dit.

Cynthia ne sait pas bien lire l’heure sur une montre à aiguilles. Quand elle était adolescente, elle faisait semblant de lire le journal parce qu’elle pensait que ça lui donnait l’air intelligent. Son beau-père a tué son chien quand elle était petite. La première fois qu’elle s’est rendue à un entretien d’embauche, elle avait oublié ses chaussures et portait des pantoufles. Elle a vu le film « Full Metal Jacket » à quarante-deux reprises. Lorsqu’il neige en hiver pour la première fois, elle a l’habitude de faire un vœu. Elle a une cicatrice sur la jambe causée par un accident de VTT. Elle a passé un an en couple avec un garçon qui la rabaissait constamment. Elle rêve de devenir végétarienne mais n’y arrive pas. Elle aurait toujours voulu avoir un deuxième prénom.

À quoi est-ce que ça peut servir de garnir ainsi la vie de vos personnages de détails qui ne seront jamais utilisés ? Ça va vous être utile à vous, l’auteur.

Pour commencer, cela vous apprend à mieux connaître vos personnages et à les considérer comme des individus pleinement réalisés, qui ont une existence, même fictive, en-dehors de l’intrigue de votre roman. Cela vous habitue à entrer dans la peau de ces personnages et à tenter de découvrir ce qui les fait réagir, ce qui les touche et ce qu’ils ont traversé.

Par ailleurs, il s’agit d’un processus créatif qui, paradoxalement, peut vous révéler des aspects qui vont vous surprendre vous-mêmes et qui vont vous amener à développer leur rôle dans des directions inattendues. Enfin, même si ça n’est pas évident de prime abord, procéder de la sorte aide à renforcer la crédibilité de vos personnages, puisque lorsque vous les utiliserez, vous aurez dans un coin de votre tête toute une foule d’informations qui les humanisent.

Les nuages de qualificatifs

Cet outil-ci est un peu différent : il vous permet de mieux définir un personnage, oui, mais il vous fournit également une aide pour l’écriture du roman proprement dit. Il consiste, pour chaque personnage que vous jugez important, à constituer une liste d’adverbes et d’adjectifs que vous allez utiliser pour le décrire : un nuage de qualificatifs.

En se préparant de la sorte, vous allez fourbir les armes qui vont vous permettre, à travers les mots que vous utilisez, de caractériser un personnage et de lui donne de la cohérence sur toute la longueur du roman. Chacune des figures centrales de votre histoire se verra ainsi rattachée à un champ lexical, une famille de mots qui contribuera à lui donner une tonalité propre.

Dans le roman contemporain, on consacre moins de temps qu’autrefois à décrire précisément les personnages, leur apparence et leurs habitudes. On préfère généralement laisser leurs actes les définir, et il est tout à fait possible d’écrire tout un bouquin sans mentionner la couleur des cheveux du protagoniste. Dans ces conditions, établir un nuage de qualificatifs qui lui sont rattachés permet de renforcer la typologie d’un personnage sans tomber dans le piège des descriptions minutieuses et barbantes.

Pour créer un nuage de qualificatifs, pensez aux mots dont vous aurez besoin pour décrire l’attitude de votre personnage, son langage corporel, sa voix, ses gestes, son regard. Se comporte-t-il avec calme ou de manière frénétique ? Sa gestuelle rappelle-t-elle celle d’un clown, d’un mannequin, d’un crapaud ? Sa personnalité est-elle comparable à un bolide, un train régional, un avion ? À titre d’exemple, j’inclus ici le nuage de qualificatifs que j’ai établi pour S, la Chevalière Luminar, un des personnages de mon roman « Merveilles du Monde Hurlant » :

Puissante, digne, fière, dure, féline, léonine, guerrière, disciplinée, honnête, sincère, vigoureuse, robuste, aguerrie, intègre, ferme, solide, sévère, amazone, militaire, chevaleresque, franche, sérieuse, droite, loyale, décidée, inflexible, empathique, vraie, fiable, loyale, décidée, furieuse, rugissante, noble, intransigeante, fermée, froide, hautaine, redoutable, brusque

Les collages

Si votre imaginaire est tourné vers le visuel, il y a un outil dont vous pouvez vous servir et qui servira à la fois à vous inspirer et à ancrer vos personnages dans leur identité propre : les collages.

L’idée est de constituer une image composée de différentes photos, dessins et autres sources iconographiques qui constituent vos principales sources d’inspiration pour l’un de vos personnages. Le collage vous servira ensuite de générateur d’idée, mais aussi de référence pour conserver une ligne esthétique propre au personnage en question. Libre à vous de procéder de la sorte pour un seul de vos personnages, tous les personnages principaux, voire même absolument tous les personnages du roman (même si ce dernier cas me paraît un peu excessif : ne feriez-vous pas mieux d’écrire ? Hmmm ?)

Vous imaginez le flic de votre roman policier comme un mélange entre Vincent Cassel et Colin Farrel ? Mettez des photos de ces deux acteurs. L’atmosphère qui se dégage d’un tableau d’Edward Hopper se rapproche d’une des scènes-clé qui implique ce personnage ? Ajoutez-en une image à votre collage. Le dilemme auquel il fait face dans l’histoire le rapproche d’une figure historique ou d’un personnage de fiction ? Là aussi, trouvez une illustration qui vous parle et insérez-là dans votre image composite.

Réaliser un collage pour inspirer la création d’un personnage de roman n’est pas une démarche intellectuelle : laissez-vous guider par votre instinct, et ne vous fixez aucune règle. Tout type d’image est le bienvenu. Surtout, soyez attentifs à ce qui se passe en vous pendant que vous collectionnez ces différents éléments : des idées pourraient surgir qui vous seraient utiles par la suite.

Même si, à titre personnel, j’ai constaté que cette approche ne me convient pas trop, je vous propose ci-dessous, à titre d’exemple, un collage réalisé pour Matyas, un des personnages du roman que je suis en train d’écrire :s

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Les diagrammes

Dernier outil dont vous pouvez vous servir, les diagrammes ne servent pas à décrire les personnages eux-mêmes, mais à les situer les uns par rapport aux autres.

Pour procéder, ce n’est pas bien compliqué : inscrivez les noms de vos personnages principaux sur une feuille (réelle ou virtuelle), et tracez entre eux des flèches qui correspondent à la nature de leurs relations. Je suggère d’utiliser un code couleur, pour, en fonction de vos besoins, traduire l’intensité de leur relation (de l’amour à la haine), le degré de confiance ou, par exemple, les liens familiaux ou professionnels. Vous pouvez également rajouter un mot (ou plusieurs) au-dessus de la flèche pour préciser la nature de la relation (« mépris », « intrigué », « ne sait pas sur quel pied danser ») Si les gens vous prennent pour un fou, persévérez: ils sont jaloux.

Rien n’empêche de tracer ainsi plusieurs diagrammes, chacun correspondant à un type de relation différent, en fonction de vos besoins. Vous pourrez ainsi détailler les affinités affectives entre vos personnages sur une première feuille, et leurs relations hiérarchiques sur une autre, par exemple. Je suggère également de prévoir un diagramme montrant les relations entre les personnages au début du roman, et un second à la fin, pour retracer l’évolution qui doit intervenir au cours de l’histoire.

Ici, je parle principalement de personnages, mais il peut être utile d’ajouter au diagramme des groupes ou institutions qui jouent un rôle dans l’intrigue, et avec qui les personnages peuvent également tisser des liens (« les yakuzas », « les croisé », « le FBI », « le parti socialiste », etc…)

📖 La semaine prochaine: Personnages – le protagoniste