« Le Bastion des dégradés »

La magie de l’Artescence se dégrade : parmi les artistes qui, sous leurs pinceaux, donnent corps aux architectures les plus grandioses de la Morceterre, des rebelles sont désormais traqués. Car peut-on s’essayer impunément à modifier les apparences et même, en dépit des règles de l’Art, à jouer avec la vie ? D’une tour en décombres émergent d’étranges secrets dont les teintes se lient et se délient ; pour sauver l’Artescence… ou la condamner à jamais.

Disponible dès ce mois de novembre, « Le Bastion des dégradés » est un roman qui paraît chez PVH Éditions et qui constitue un événement à plusieurs titres. Pour commencer, il s’agit d’un récit rédigé à dix mains, ou cinq plumes. J’ai ainsi eu le plaisir de collaborer avec certaines des autrices et auteurs les plus prestigieux de Suisse romande : Aquilegia Nox (« Adjaï aux mille visages »), Pascal Lovis (« L’Héritage des sombres »), Sara Schneider (« Les Enfants d’Aliel », « Place d’âmes ») et Stéphane Paccaud (« Hoc est Corpus »). Réunis par l’éditeur pour ce projet de prestige, nous avons choisi de créer ce roman où l’intrigue est racontée à travers le regard de cinq personnages. Je consacrerai prochainement un article à l’écriture pas comme les autres de ce livre.

Autre élément remarquable : la couverture est signée par l’artiste John Howe, remarqué pour ses illustrations dans l’univers de J.R.R. Tolkien. Le projet est monté en parallèle à celui de la Tour du fantastique, un lieu culturel créé à Neuchâtel (Suisse) avec la complicité de John Howe.

Comme tous les romans de la collection Ludomire chez PVH Éditions, « Le Bastion des dégradés » est édité en licence libre. Cette fois, le potentiel de cette approche est peut-être encore plus mis en valeur que dans d’autres romans, puisque l’univers du livre (« Nuances de Morceterre ») a été délibérément construit pour engendrer des prolongations par divers auteurs. Des événements vont prendre place ces prochains mois autour de cette notion et je vous tiendrai au courant.