Comment j’ai écrit une suite à mon roman

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Dans le cadre de ma série d’articles sur les suites en littérature, je me suis dit qu’il serait intéressant de terminer par un exemple concret, issu de ma propre expérience, et qui peut servir d’illustration aux billets précédents.

Œuvrant dans le domaine de la fantasy, je suis l’auteur d’une série de romans qui se situent dans un univers baptisé le « Monde Hurlant. » Le premier roman, « Merveilles du Monde Hurlant », est sorti en deux tomes, « La Ville des Mystères » et « La Mer des Secrets. » Techniquement, on a donc affaire à ce que j’ai appelé un « feuilleton » dans un précédent billet, c’est-à-dire une histoire complète tronçonnée en plusieurs volumes. Même si deux livres ont été publiés, il s’agit malgré tout, du point de vue littéraire, d’une seule et unique histoire.

Celle-ci a désormais une suite, intitulée « Révolution dans le Monde Hurlant » (pour l’acquérir, suivez ce lien), parue en un seul (épais) volume. Celui-ci est plutôt à classer comme un deuxième livre dans ce que j’ai appelé, dans ma liste des treize types de suite, une « série à épisodes », le premier épisode étant constitué par la duologie « Merveille du Monde Hurlant. » Bref, la série est constituée de trois livres, ou de deux romans, ça dépend comment on choisit de voir les choses.

Lorsque j’ai planifié mon histoire, il y a plusieurs années, les grandes lignes étaient déjà fixées : l’idée était d’écrire une trilogie, où tout tournait plus ou moins autour du chiffre trois. On devait y suivre une jeune fille nommée Tim Keller, lors de trois voyages dans un monde parallèle, chacun durant une année, et espacés de trois ans. À chaque fois, l’intrigue tournerait autour d’une des trois survivantes d’une antique espèce de créatures surpuissantes ; chaque tome serait associé à une couleur : le rouge, le blanc et le noir (les couleurs du conte) ; et chacun aurait un thème tiré de ces couleurs : l’amour, la pureté, la mort. Tout cela constitue encore aujourd’hui l’armature du projet.

Naturellement, ayant ces objectifs en tête, lorsque mon premier livre est sorti en deux tomes aux Éditions Le Héron d’Argent, je me suis mis à réfléchir à la suite. La maison d’édition m’a dit très tôt qu’elle n’était pas intéressée : elle ne souhaitait pas s’engager dans une longue série, difficile à vendre, ce que je comprends très bien. Qui plus est, « Merveilles du Monde Hurlant » était une histoire complète, qui ne se terminait pas par des points de suspension. Quant à moi, j’avais consacré beaucoup de temps à la promotion de mes livres, délaissant ma famille à plusieurs occasion, et je souhaitais mettre la pédale douce.

Ce n’est qu’en me mettant à l’écrire que j’ai réalisé à quel point c’était compliqué

Malgré tout, j’avais toujours une esquisse de suite sur mon disque dur, et l’envie de la concrétiser en roman. L’objectif était une sortie plus confidentielle, en passant par l’autoédition. Il ne restait plus qu’à l’écrire.

Cela dit, une exigence s’est immédiatement imposée : le deuxième roman ne pouvait pas être une simple suite, il devait pouvoir être lu indépendamment, y compris par des lectrices et lecteurs qui n’avaient jamais entendu parler du premier. D’une certaine manière, en tout cas, c’était l’objectif, le tome 2 devait être écrit de manière à être abordé en premier, comme si la duologie initiale était une préquelle.

Ce n’est qu’en me mettant à l’écrire que j’ai réalisé à quel point c’était compliqué. À l’époque, il y a quelques années, je me suis lancé dans la planification et même dans l’écriture du livre avec une naïveté gigantesque. Je pensais, sans réfléchir suffisamment, qu’il suffirait d’expliquer aux lecteurs ce qui s’était passé dans « Merveilles du Monde Hurlant » pour qu’ils puissent suivre et apprécier l’histoire.

Le résultat était catastrophique. Cela ne fonctionne pas du tout de cette manière.

Même dans le cas d’une suite, un roman doit être conçu pour se suffire à lui-même. Les enjeux, les arcs narratifs, les thèmes ne se transfèrent pas d’un tome à l’autre, et il n’est pas possible de les rendre palpables avec des rappels. Si deux personnages se détestent après les événements d’un premier volume, c’est une mauvaise idée d’écrire la suite comme si les lecteurs étaient investis émotionnellement dans cette relation. Il faut tout reprendre à zéro, prendre leur relation tendue comme un nouveau point de départ, et construire une nouvelle intrigue à partir de là.

Pour le dire simplement : en faisant trop ouvertement des références à des événements qui se sont déroulés dans d’autres livres, à plus forte raison si ceux-ci n’ont pas été lus, les lecteurs auront l’impression qu’ils ont raté quelque chose d’important et qu’ils ne sont pas en train de lire le bon livre.

On ne prend pas de nouvelles des personnages dont l’intrigue est close

C’est l’exemple du premier « Star Wars » qui m’a servi de point de repère pour sortir de l’ornière. Ce film, l’Épisode IV, même si c’est le tout premier de la série, est conçu comme une suite qui peut être vue indépendamment des trois épisodes précédents (ce qui est heureux, puisque ceux-ci sont sortis vingt ans plus tard). En voyant ce long-métrage, oui, on comprend bien que Darth Vader et Obi-Wan Kenobi ont un passé commun, mais la nature de leur différend n’est pas importante pour la compréhension de l’intrigue : elle sert juste de toile de fond à l’histoire principale, qui est celle de Luke Skywalker. « Un nouvel espoir » nous explique tout ce qu’il faut savoir sur leur querelle, qui constitue une intrigue secondaire parfaitement cohérente, avec un début, un milieu et une fin, et jamais les personnages ne gaspillent notre temps à discuter de leur combat sur Mustafar, ou à bavarder au sujet d’évènements ou de personnages dont nous ne savons rien. En regardant les épisodes dans l’ordre numérique, on constate que leur face-à-face est la conséquence de ce qui précède, mais l’histoire d’un film ne déborde pas sur le film suivant.

Tout cela m’a servi de point de repère pour écrire « Révolution dans le Monde Hurlant. » Oui, c’est une suite, mais elle est conçue comme une œuvre indépendante, et je n’y ai inclus, au final, que des éléments et des personnages qui servent à son intrigue. Certains d’entre eux sont nouveaux, d’autres sont tirés de « Merveilles du Monde Hurlant », mais introduits à nouveau, et présentés comme de nouvelles informations pour de nouveaux lecteurs. Quant à tout ce qui n’est pas nécessaire pour raconter la nouvelle histoire, cela a été abandonné et n’est pas mentionné. On ne prend pas de nouvelles des personnages dont l’intrigue est close.

En concevant l’intrigue, j’avais prévu des arcs pour cinq des personnages du premier livre : Tim Keller, S, Clil Courdou, Armaga et Juan Scorpio. Pour les quatre premiers, ça avait du sens : dans le nouveau roman, on les retrouvait dans une nouvelle situation, avec de nouveaux défis. Ceux-ci avaient leurs racines dans le tome précédent, mais restaient compréhensibles sans même qu’il en soit fait mention.

Un dosage délicat entre trop et trop peu d’exposition

Pour le dernier, ça n’était pas aussi simple. Juan, un pirate manipulateur qui avait séduit Tim dans l’histoire précédente, devait revenir sous une nouvelle identité (« le Prophète ») afin de se rapprocher de son ancienne conquête, se faire une place dans sa vie avant de se démasquer de manière théâtrale. J’ai fait de mon mieux pour que ça fonctionne, mais c’était un désastre : les motivations du personnage étaient directement tirées du premier tome, l’effet de surprise de la révélation ne fonctionnait que sur les lecteurs qui avaient lu celui-ci, et pour les autres, il fallait tout arrêter et mettre l’action sur pause afin d’expliquer son arrivée. C’était beaucoup d’efforts pour peu de résultats, raison pour laquelle le rôle initialement tenu par Juan Scorpio a été modifié pour laisser la place à un nouveau personnage, Zoa (qui conserve malgré tout quelques points communs avec le pirate, afin de montrer que Tim a un faible pour un certain type d’homme).

Dans « Merveilles du Monde Hurlant », la protagoniste Tim Keller a commis toute une série d’erreurs de jugement, en particulier du point de vue sentimental. Cela l’a laissée meurtrie et pleine de désillusion sur les choses de l’amour. C’est dans cet état qu’on la retrouve quelques années plus tard, dans « Révolution dans le Monde Hurlant », changeant de partenaire régulièrement mais incapable d’envisager d’ouvrir son cœur à quelqu’un. Sa situation de départ découle donc de ce qui s’est passé dans le tome précédent, et dans une des dernières versions du roman, je ne l’explicitais pas. Mes bêta-lectrices et lecteurs m’ont toutefois convaincu qu’il fallait que je me montre un peu explicite, parce que le mutisme de Tim dans le domaine amoureux la rendait vraiment insupportable. Un dosage délicat entre trop et trop peu d’exposition, qu’il faut parvenir à réussir quand on se lance dans la rédaction d’une suite.

Et puis écrire une suite, c’est renoncer. C’est ce que j’ai choisi de faire en tout cas. Certains détails du premier roman ont tout simplement été abandonnés et il n’en est fait aucune mention. Je vous cite quelques exemples : dans « Merveilles du Monde Hurlant », on passe pas mal de temps à expliquer les mécanismes distinctifs de ce que j’appelle « les trois Prodiges » : la Foi, la Magie et la Science. Dans « Révolution », on n’en parle pas : les individus qui possèdent ces pouvoirs s’en servent, et on n’explique pas comment ils procèdent ; dans « Merveilles », Tim possédait un pouvoir qui lui permettait de visualiser un combat sous forme symbolique, en identifiant alliés et antagonistes, un don qu’elle possède peut-être encore, mais qui compliquait l’écriture des scènes sans rien apporter, j’ai donc renoncé à en faire mention ; il y aussi un quatrième Prodige, la Fiction, qui joue un rôle central dans le nouveau roman, mais dont le second nom, la Protoclarté, n’est même pas mentionné. Ce serait superflu dans le roman.

Pour réussir une suite, il faut débarrasser le texte de tout ce qui complique la lecture, il faut désencombrer, et choisir de rendre des comptes avant tout à l’histoire que l’on est en train de raconter, plutôt qu’à un contexte plus large.

La carte du Monde Hurlant

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« Révolution du Monde Hurlant », mon nouveau roman de fantasy, vient de paraître. Il est possible de le commander ici. 📖

Il y a une carte dans « Révolution dans le Monde Hurlant », mais pour vous aider à vous y retrouver dans les voyages de Tim Keller (et d’ailleurs tout cela est valable également pour ma duologie « Merveilles du Monde Hurlant »), voici la carte complète. On y aperçoit des endroits qui ne sont que mentionnés dans le texte, et jamais explorés directement.

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La Mer des Secrets : au carrefour des genres

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« La Mer des Secrets », mon nouveau livre qui vient de sortir, est présenté par l’éditeur comme un « roman fantasy steampunk. » J’aimerais en profiter pour dire deux mots de la question des genres littéraires, qui, selon moi, est un peu différente pour les auteurs de ce qu’elle peut être pour les éditeurs, les libraires ou même les lecteurs.

Où ranger un roman ? C’est la question fondamentale de la classification par genres. Et l’interrogation est pertinente : elle permet à l’auteur et aux lecteurs de se retrouver autour de centres d’intérêt communs. C’est le point de départ du coup de foudre que l’on peut avoir pour un livre.

En ce qui concerne les deux tomes de ma série « Merveilles du Monde Hurlant », le mot « steampunk » figure donc en quatrième de couverture, des éléments d’imagerie steampunk sont inclus sur les illustrations, l’éditeur a fait une partie de sa promotion autour du steampunk et j’ai même été invité à parler de steampunk à la maison Jules Verne à Amiens.

Tout cela, d’ailleurs, ne vient pas de nulle part. C’est soutenu par le texte. Dans « La Ville des Mystères », on aperçoit des dirigeables, on évoque des usines, il y a une journaliste buveuse d’absinthe qui écoute du jazz, un oiseau mécanique, et un assassin qui brandit un mousquet. Dans « La Mer des Secrets », une partie de l’intrigue tourne autour d’un grand bateau à vapeur, il y a une embarcation amphibie montée sur des pattes articulées et tout se termine sur un gratte-ciel. En plus, la question de la contestation sociale, qui, pour moi, est centrale dans tous les genres littéraires « punk », est au cœur de l’histoire.

Cela dit, certains lecteurs m’ont fait le reproche d’avoir été, en quelque sorte, trompés sur la marchandise. Ils attendaient un roman de steampunk plus pur. Or, je n’aime pas la pureté – je suis même en train d’écrire un livre à ce sujet.

Après tout, il y a aussi le mot « fantasy » imprimé dans le résumé, et on trouve dans ce roman une magicienne qui manipule les plantes, un trois-mâts dont les voiles sont tissées par des araignées, une antique espèce dont les membres se présentent sous la forme de poissons volants, une île qui ne devient visible que lorsqu’on l’approche par un cap bien précis, et plein d’autres éléments qui n’ont rien à voir avec le steampunk. On trouvera aussi, çà et là, des emprunts à la science-fiction, comme cette jeune femme dont le cerveau contient les individualités de quarante-sept personnes différentes, et qui n’est rien d’autre qu’un motif courant dans la littérature transhumaniste.

Bref, « Merveilles du Monde Hurlant » est difficile à classer dans un genre en particulier, voire même dans deux. J’ai toujours aimé le mélange des genres, et pour moi, les littératures de l’imaginaire n’ont d’intérêt que lorsqu’elles laissent les idées de toutes sortes s’épanouir. Il n’y a plus grand-chose de fantastique dans une épopée héroïque avec des elfes et des dragons ; de même, à force de se reposer constamment sur les mêmes motifs, le steampunk tourne souvent à vide. En franchissant les frontières des genres, on peut retrouver quelques fulgurances d’imagination propres à séduire les lecteurs qui apprécient ce genre de choses.

Au final, ma duologie « Merveilles du Monde Hurlant » est un ornithorynque. On n’en voudra à personne d’être déçu qu’il ne soit ni castor, ni canard. J’aurais tendance à rapprocher ce texte du mouvement « new weird », mais l’étiquette est incompréhensible pour les lecteurs francophones et n’a donc pas grande utilité. Bref, oui, « fantasy steampunk », c’est assez juste.

La Mer des Secrets: un roman, deux livres

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Comme annoncé, mon nouveau livre, « La Mer des Secrets » vient de sortir aux Éditions le Héron d’Argent. Il semble être bien accueilli par ses premiers lecteurs, ce qui me fait très plaisir.

Vous remarquerez que je l’appelle « mon nouveau livre » plutôt que « mon nouveau roman », une habitude que j’ai prise parce qu’elle correspond à la réalité. « La Mer des Secrets », on peut le voir en couverture, est le tome 2 de la série « Merveilles du Monde Hurlant », entamée il y a deux ans avec « La Ville des Mystères. » Ensemble, les deux volumes racontent une seule histoire, une aventure, qui commence dans le premier chapitre du tome 1 et se termine dans le dernier chapitre du tome 2.

Fondamentalement, il y a des différences de ton et de décor entre les deux livres : le gros de l’action ne se déroule pas au même endroit, il y a des rebondissements qui sont propres à cette seconde partie, des intrigues secondaires et de nouveaux personnages sont introduits. Comme le titre le laisse entendre, l’action du second volume se passe en grande partie sur la mer, alors que celle du premier était concentrée en milieu urbain. Par ailleurs, le premier volume s’achevait sur un événement qui relançait l’action dans une direction inattendue pour le vécu des personnages. Toutefois, on a affaire à un seul roman, ou en tout cas à une seule histoire, répartie dans deux livres, avec des arcs narratifs et des thèmes qui s’étendent à travers les deux livres.

Pourquoi publier un seul roman en deux volumes?

D’ailleurs, c’est bien ainsi que cette histoire est née. À l’origine, c’est bien un seul et unique manuscrit que j’ai soumis à la bienveillante curiosité des éditeurs, il y a cinq ans. À l’époque, ce gros pavé s’intitulait « Mangesonge », et contenait déjà toute l’histoire qui est aujourd’hui publiée dans « La Ville des Mystères » et « La Mer des Secrets. »

Pourquoi publier un seul roman en deux volumes ? Pas par simple appât du gain. Les réalités du monde de l’édition sont ainsi faites qu’un livre trop épais ne bénéficie pas de tarifs préférentiels à la Poste, et que, en-dehors des grosses maisons d’éditions qui ont leurs propres réseaux de distribution, leur parution n’est pas rentable. Voilà pourquoi les gros pavés américains, en traduction, sont souvent fractionnés en multiples volumes.

Mon manuscrit original a donc dû être divisé par sa moitié, et en plus, chaque partie a été réduite d’environ 20% par rapport au texte de départ, ce qui n’a pas été facile à faire. Certains lecteurs de « La Ville des Mystères » m’ont reproché de ne pas avoir dépeint de manière convaincante les motivations de certains personnages : je crains que tout ce qui aurait pu les contenter s’est retrouvé supprimé lors du travail éditorial.

Cela a réclamé quelques ajustements

Cela dit, j’avais prévu le coup. J’étais conscient dès le départ d’avoir produit un gros bouquin pas forcément facile à publier tel quel. C’est la raison pour laquelle j’ai placé, au milieu de l’histoire, un retournement de situation qui change la donne pour Tim Keller, la protagoniste du roman. En un seul volume, cet événement était juste un point d’orgue qui représentait le sommet de la tension dramatique. En deux volumes, il s’agit d’un coup de théâtre, un cliffhanger comme ceux que l’on rencontre parfois à la fin de la saison d’une série télévisée. Avoir pris soin de procéder de cette manière a considérablement simplifié le travail éditorial.

Cela dit, « La Mer des Secrets » paraît deux ans après « La Ville des Mystères », et cela a réclamé quelques ajustements. Par exemple, dans le texte original, passé le coup de théâtre mentionné ci-dessus, on prolongeait le suspense en s’éloignant de Tim l’espace d’un chapitre, pour s’intéresser aux personnages secondaires. Avec la publication en deux tomes, j’ai pris conscience que ça n’avait aucun sens : deux ans se sont écoulés, ça représente bien assez de suspense, j’ai donc demandé à inverser les deux premiers chapitres afin que l’on retrouve notre personnage principal tout de suite.

Autre différence : il m’a paru nécessaire de rappeler dans le texte qui était qui. Lorsqu’on retrouve les personnages principaux, leur identité et leurs relations les uns avec les autres sont brièvement mentionnées, afin de rafraîchir la mémoire des lecteurs. Forcément, en lisant les deux tomes l’un après l’autre, ces informations sont inutiles, mais elles peuvent être cruciales pour un lecteur qui a ouvert de nombreux autres livres dans l’intervalle et qui a, souhaitons-le, d’innombrables autres centres d’intérêt dans l’existence.

La Mer des Secrets – mon roman est sorti

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C’est la conclusion d’une aventure qui a duré cinq ans: « La Mer des Secrets », mon nouveau livre, vient de sortir aux Éditions le Héron d’Argent. J’ai eu l’occasion d’en dédicacer quelques dizaines d’exemplaires au salon Mon’s Livre, en Belgique et je suis très fier de vous le présenter.

Si vous souhaitez vous le procurer ou en savoir plus, il suffit de suivre ce lien.

« La Mer des Secrets », c’est la seconde partie de « Merveilles du Monde Hurlant », une histoire entamée par le premier volume, « La Ville des Mystères« , sorti il y a deux ans. On y retrouve Tim Keller, une adolescente de notre monde qui se retrouve propulsée dans une dimension parallèle, le Monde Hurlant, à la recherche d’un homme qu’elle n’a fait qu’apercevoir. Tim va tenter de survivre dans ce milieu hostile, baroque, plein de magie et de technologie, où plantes et roches peuvent se mettre à parler et qui se retrouve à l’aube d’un soulèvement populaire.

C’est une épopée de fantasy steampunk qui trouve sa conclusion avec ce tome (même si je travaille sur une suite qui pourra être lue indépendamment) et je suis très fier que les lecteurs puissent à présent se l’approprier et en découvrir la conclusion. Comme, à l’origine, ces deux volumes ne formaient qu’un seul manuscrit, j’ai le sentiment que l’histoire ne peut réellement être évaluée que si l’on suit l’évolution des personnages jusqu’au bout, donc cette parution est particulièrement satisfaisante pour moi.

Ces prochaines semaines, je vais écrire quelques billets autour de ce livre, en espérant que cela puisse vous intéresser.