Écrire en musique

blog musiqueEn guise de complément au billet précédent, j’aimerais m’attarder un peu sur le rôle de la musique dans l’acte d’écriture. Elle peut avoir une influence paradoxale, en cela qu’elle peut perturber, voir bloquer complètement la plume, ou au contraire la libérer.

Certaines personnes sont incapables d’écrire en écoutant de la musique. C’est mon cas : il m’est impossible de me concentrer sur un texte avec deux mélodies, deux rythmes différents qui sont en concurrence, un dans mes oreilles, l’autre dans ma tête. Parce que oui, l’écriture a une qualité musicale, et, pour savoir si un texte sonne bien ou pas, il faut être capable d’en percevoir la rythmique propre, à l’oreille s’il le faut, et même, pourquoi pas, à haute voix. Il est difficile de sentir la cadence spécifique d’un texte si, en parallèle, un tout autre rythme accapare votre attention.

Toute écriture est musicale

Parce que les mots ne charrient pas que de l’information : ils composent également leur propre musique. Toute écriture est musicale. Les mots, les phrases qu’ils composent, les paragraphes que l’on assemble avec eux, ont une rythmique spécifique, un tempo, un timbre, un volume, une intensité. Certaines phrases nous poussent en avant et réclament d’être lues très vites ; d’autres sont longues, tortueuses et nous obligent à ralentir ; une cavalcade de consonnes crépite comme l’explosion d’une section de percussions ; placez trop de « a » dans une phrase et voilà qu’elle s’alanguit comme un chat pacha qui joue une polka paresseuse au tuba ; une phrase, interrompue, sans prévenir, par une série de virgules, peut nous obliger à, qu’on le veuille ou non, marquer le tempo, même si ce n’est, bien souvent, que dans notre tête. Assonances, allitération, ponctuation, longueurs des mots, accents toniques : la langue a d’innombrables outils qui font des auteurs, également, des compositeurs.

Si vous avez pris l’habitude de mettre de la musique en écrivant, tentez l’expérience, juste une fois, d’y renoncer. A la place, soyez à l’écoute de la musique de vos mots et cherchez à comprendre si cela fait une différence pour vous. J’ai le soupçon que celles et ceux qui écrivent avec de la musique ne savent réellement écouter ni l’une, ni l’autre. Oui, je suis un vieux grincheux.

La musique comme confort ou comme inspiration

Cela dit, la musique, c’est un condensé d’émotions et nous entretenons tous avec elle des relations très différentes. Certaines personnes l’apprécient mais n’y prêtent pas tant d’attention que ça : elles peuvent très bien l’entendre sans vraiment l’écouter et leur concentration n’en souffre pas du tout. Pour eux, la musique n’est pas un élément perturbateur, mais au contraire, un stimulant.

Dans cette perspective, reste à choisir le type de musique qui nous convient. Deux possibilités principales s’affrontent : la musique comme confort ou la musique comme inspiration.

Dans le premier cas, l’auteur écoute de la musique parce que cela le motive, et parce que ça le plonge dans l’état émotionnel qui correspond au type de texte qu’il est en train d’écrire. La musique est là pour l’accompagner, comme le bâton du marcheur : ils vont tous deux au même endroit et à la même vitesse. Ainsi, je connais pas mal d’auteurs de fantasy qui écrivent en écoutant de la musique de films de fantasy, ce qui parait plus logique que de se plonger les oreilles dans un bain de Taylor Swift.

Cela dit, cette démarche peut être stérile : en procédant de la sorte, on ne quitte pas une tonalité d’écriture très spécifique, et au final, l’acte créatif peut asphyxier par manque d’apports extérieurs. S’inspirer pour écrire de la fantasy de musique elle-même inspirée par des œuvres de fantasy, c’est le serpent qui se mord la queue. On risque de basculer dans le cliché.

Tout ce qui comporte des paroles risque de vous déconcentrer

Il peut être plus intéressant de, délibérément, choisir des accompagnements musicaux pour emmener notre cerveau dans des chemins de traverse. A quoi ressemble-t-elle, votre épopée fantastique, si vous avez l’audace de l’écrire au son du be-bop ou du hip-hop ? On peut parier qu’elle aura davantage de personnalité que si vous vous repassez Carmina Burana pour la millième fois.

A noter que le rôle de la musique comme moteur d’inspiration peut très bien intervenir également pour les auteurs qui ne parviennent pas à écrire avec un accompagnement musical. Par exemple, pour écrire un roman, il est possible de s’immerger dans une ambiance musicale lorsque l’on réfléchit à l’intrigue ou quand on construit le plan. Alors que je prévoyais des scènes de mon roman située dans une ville librement inspirée de la Nouvelle-Orléans, j’ai écouté beaucoup de zydeco et de funk créole, et allez savoir, peut-être que cela a coloré le résultat final…

Dernier conseil : si vous ressentez le besoin de faire appel à une musique de fond, sélectionnez-la avec précaution. Tout ce qui comporte des paroles risque de vous déconcentrer (surtout si, comme moi, vous avez tendance à chanter en chœur, à tue-tête), la musique classique comme la musique de films comportent des variations d’intensité qui peuvent vous sortir la tête de l’écriture au pire moment. Une bonne solution peut être de se rabattre sur la musique de jeu vidéo, qui est composée spécifiquement pour servir d’accompagnement.

Atelier : si vous avez l’habitude d’écouter de la musique en écrivant, tentez l’expérience d’y renoncer. Puis, essayez d’opter pour un choix musical radicalement différent de ceux dont vous avez l’habitude. Est-ce que le résultat que vous obtenez est différent ?

22 réflexions sur “Écrire en musique

  1. Bon jour,
    J’écris avec ou sans musique. Mais pour écrire un roman par exemple, j’écris sans musique parce que cela demande quand même de la concentration et cela « pompe » de l’énergie 🙂
    En tout cas votre article est intéressant.
    Max-Louis

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  2. Bonjour, et merci pour cet article. Je viens tout juste de découvrir votre blog, et c’est marrant parce que je me suis fait la réflexion aujourd’hui, en écrivant, qu’il me fallait souvent de la musique pour écrire. Généralement, les mêmes sons reviennent dans mes écouteurs : une play list classique, dans laquelle je commence toujours par un morceau doux de Chopin. Parfois, en écrivant, je n’entends presque la musique, et le morceau suivant plus énergique me le rappelle. Parfois aussi, le piano ou le violon s’emballe et mes doigts avec, je suis inspirée et ne m’arrête jamais d’écrire. J’écoute aussi parfois des albums d’artistes jouant des musiques plutôt calme et profondes, dont les notes sont longues et douces. Toujours sans paroles, sinon impossible de me concentrer.
    J’ai toujours écouté de la musique en écrivant, depuis au moins mes études, lors de l’écriture de travaux en tout genre. Mais c’est avant tout parce que je ne suis jamais vraiment au calme. Je voyage beaucoup alors j’écris soit dans des auberges de jeunesse, soit dans des bibliothèques qui peuvent être assez bruyante, et je me déconcentre très facilement.
    Et finalement, aujourd’hui, j’ai écrit sans musique, dans une pièce comportant une quinzaine de lits, et une réception.
    J’espère prendre le temps de lire vos articles très vite.
    Stéphane

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  3. Ah, j’aime cet article ! J’aime qu’on rappelle qu’écrire c’est musical. D’ailleurs, on dit aussi écrire de la musique, et l’écriture musicale et littéraire partage quelque chose que les autres média n’ont pas nécessairement : ils ont une direction précise, et l’auteur imposer le rythme des enchaînements. On lit un texte comme une musique, de gauche à droite, dans un mouvement sur lequel nous n’avons pas de contrôle, on ne choisit le parcours que l’on emprunte.
    Je peux écrire en musique, mais à des conditions particulières. Sur un chapitre, je ne vais écouter qu’une seule musique en boucle. D’une part, parce que cela sature la « boucle auditive » et aide à ma parfaite immersion et concentration dans ce qui se déroule scéniquement. D’autre part, j’ai une formation musicale classique, et donc si, je peux écouter et apprécier deux rythmes différents, pourvu qu’ils aient la même pulsation. Si tu écoutes Mozart par exemple, tu entendras qu’il y a souvent deux rythmes (ternaire et binaire) qui se répartisse sur la mélodie principale et « l’accompagnement ». Ce qui compte finalement pour moi c’est de trouver la pulsation qui convient à celle que je ressens pour mon chapitre-scène. Le fait d’écouter la même musique en boucle permet ce confort finalement. Pour moi en tout cas. Le côté musique comme inspiration est plus présent pour moi en dehors de l’écriture, quand j’écris c’est une sorte de petit univers de confort restreint.
    Mais ça, ce n’est valable que pour la rédaction du premier jet : la correction/réécriture se fait en silence et à force de relecture à haute voix (d’ailleurs, c’est encore plus efficace si c’est quelqu’un d’autre qui lit ton texte, tu entends absolument tout ce qui ne va pas !).
    Écrire de la poésie aide aussi beaucoup à entendre la musique de son texte. Et plus encore, la musique naturelle des mots.

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    • C’est agréable de lire ça: je pensais être le seul à me repasser des passages à haute voix. Quand j’étais jeune et un peu plus idiot qu’aujourd’hui, il m’arrivait même de compter les pieds de certaines phrases de textes en prose.
      Par contre, je t’envie: pour moi il n’existe aucun confort dans l’écriture.

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      • Ne m’envie pas trop va, ce confort musical est d’ordre cognitif plus que créatif, vu que je suis dans un environnement qui peut être bruyant assez régulièrement ! C’est un peu autistique si je puis dire, pour se couper du reste.
        Va, je suis bien contente que tu comptes tes syllabes en proses. La première phrase de La recherche de Proust est un alexandrin et ça pète la classe. La mienne fait treize pieds et je me console avec Verlaine : de la musique avant toute chose et pour cela préfère l’impair ! 😉

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  4. Pingback: Des idées au roman: résumé | Le Fictiologue

  5. Oui, pour moi aussi le silence est essentiel dans l’acte d’écriture. Et comme beaucoup, je me relis à haute voix, pour « voir » le résultat, entendre le souffle du récit, et aussi, pour m’aider à comprendre si ma ponctuation est bien placée.
    Une bonne idée, que ce ce post qui regroupe tes articles.
    Bonne journée à toi,

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  6. Oh bonne idée les musiques de jeux vidéos ! J’avais déjà essayé, mais comme mon jeu du moment c’est Ark Survival (dinosaures… le mot qui explique tout), ça me donne toujours envie de jouer ou de remuer, leurs musiques sont trop épiques *.* et je me retrouve comme toi, à chanter la mélodie à tue tête ou à battre la mesure du pied xD (et je finis inévitablement sur ce morceau là : https://www.youtube.com/watch?v=3NuBc7MkqVI, et là je casse les oreilles (et les pieds) de tout le quartier, et mon texte ne bouge plus d’un iota xD)

    Sinon, je fais partie des agents doubles, appréciant autant l’écriture en musique (sans paroles, sinon déconcentration assurée) que dans un silence monastique. J’ai besoin des deux, et le contexte, le moment, mon humeur, l’état d’avancée du texte détermineront la formule que je choisirai.

    Dans mon cas, la musique sert le plus souvent de « pont » entre la réalité et mes univers imaginaires. Elle m’immerge dans une atmosphère qui dispose mon esprit au travail créatif. Plus d’une fois, alors que je me répétais sans arrêt « tu dois t’y mettre » sans y parvenir car pas « dans l’ambiance » du texte, j’ai eu la bonne idée de me passer des musiques que j’associe à mon roman (« Humanity » de Scorpions, quelques morceaux de Muse, la valse n°2 de Shostakovich – jouée par un orchestre à la fin de la partie I du roman) : il m’a suffit d’en écouter deux et j’ai retrouvé tout mon peps. J’ai débloqué les passages sur lesquels je coinçais depuis plusieurs jours et la fièvre n’est pas redescendue depuis !

    Je finis par oublier la musique quand j’écris, mais il arrive souvent un moment, quand je sens que les choses sont bien lancées, où je la coupe pour me concentrer pleinement sur le texte.

    En revanche, la musique est complètement bannie des phases de relectures/corrections, où je pense comme toi qu’il faut être tout à la musique de son texte et ne pas se laisser distraire par un autre rythme. (Je relis à haute voix également).

    Merci pour ton article qui permet de se questionner sur nos pratiques d’écriture ^.^

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  7. Quand j’écoute de la musique lors de mes sessions d’écriture, ce n’est pas du tout pour rechercher la similitude thématique ou rythmique avec le texte que je suis en train d’écrire. Je ne vois pas trop l’intérêt d’écouter des musiques de films Fantasy en écrivant de la Fantasy : ton sur ton, je préfère encore écouter la musique de mes mots. Par contre, là où l’apport de la musique est très important dans mon cas, c’est qu’il me permet d’atteindre un certain état émotionnel qui, ensuite, me sert pour écrire telle ou telle scène. Récemment, c’est une chanson de Slimane, toute contemporaine et pleine de paroles, qui m’a inspirée une idée pour un roman sur lequel je travaille. Pourtant, il n’y a aucun lien direct entre cette chanson et mon texte. Elle agit plus comme un « pont » entre moi et moi-autrice-qui-recherche-un-état-d’esprit-particulier. Je ne sais pas si je suis claire ?
    En tout cas, je ne peux qu’être d’accord sur le fait qu’il est crucial d’être sensible à la mélodie des mots. Écrire de la poésie est très formateur à cet égard.

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  8. J’écoute de la musique en écrivant, mais au mieux sans paroles ou alors en anglais. J’ai besoin d’une bulle avec un rythme, une mélodie, quelque chose de fluide qui me mette dans le mouvement. Inconsciemment, la musique conditionne aussi l’ambiance d’une scène. Il m’est arrivé de me sentir très stressée lors de l’écriture, avant de me rendre compte que j’écoutais la BO d’une série particulière (la musique de l’épisode des anges dans Dr Who). Si la musique est en porte-à-faux avec la scène, je la zappe.
    En revanche, la relecture est toujours en silence.
    C’est amusant de voir les différents styles. La semaine dernière un auteur m’a dit écrire dans un café avec du métal dans le casque, j’en serais incapable.

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  9. Personnellement je ne peux pas écrire en écoutant de la musique, ça m’empêche de me concentrer et oui ça m’empêche d’entendre la voix dans ma tête comme si je parlais pour écrire ce que je veux dire!
    Par contre je peux lire tout en écoutant de la musique même avec des paroles dans une autre langue tout en lisant, d’ailleurs des fois ça me motive à lire un livre avec des longueurs avec une musique et chanson que j’aime!

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  13. « J’ai le soupçon que celles et ceux qui écrivent avec de la musique ne savent réellement écouter ni l’une ni l’autre. Oui, je suis un vieux grincheux. »
    Certes, tout comme les ceuxhécelles qui claviotent sur leur smartphone ou leur tablette (vu la taille des GSMs modernes, je confonds) ne profitent ni de l’un ni de l’autre.

    Quoique… Je nuancerai comme pas mal d’autres. Tout est question de phase, surtout quand on la cherche, la phase. Personnellement, j’accorde énormément d’importance aux rythmes : le point, le mot, les phrases aux détours des paragraphes qui scandent leur histoire.
    Donc oui, tu as raison, pour distinguer la fausse note dans l’orchestre, mieux vaut ne pas écouter deux morceaux à la fois.
    Mais, si je dois pondre une belle musique, je dois d’abord m’inspirer de quelque chose. Le premier jet, je peux l’écrire en musique, ça équivaut pour moi à ton livre de démarrage.

    J’ai écrit tout le premier jet de mon roman de cette façon. Ça participait à la mise en route. J’écoutais beaucoup de choses. Des morceaux aléatoires (qui évitaient cependant les paroles en français), mais toujours des morceaux que j’avais déjà écoutés « pour les écouter ».

    La musique est étroitement liée aux émotions. J’ai tendance à avoir des « périodes musicales », ou j’écoute les mêmes artistes assez souvent. Des accords se tissent entre les morceaux que j’écoute en journée et mes livres de chevet. Par exemple : Modern Life is rubbish (de Blur) est étroitement lié à Magie et Cristal (Stephen King) pour moi.

    Écrire c’est aussi lire, digérer, compiler, ajouter, retrancher… La musique appelle des émotions qui sont précieuses pour produire. Le fait d’écouter en aléatoire n’appelle pas forcément l’émotion qui correspond à la page que j’écris par contre.
    Parfois, ça donne du relief.
    Souvent, il s’agit juste du coup de manivelle qui démarre le moteur à explosion prosaïque.
    En revanche, le résultat est toujours brouillon.

    Après le premier jet, viennent donc les corrections, EN SILENCE !

    Merci.

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    • Ton plaidoyer pour la musique dans l’écriture est très convaincant, et complète admirablement ce billet. Merci ! Toute mention de « Modern Life is Rubbish » ne pouvait de toute manière que s’attirer mes bonnes grâces.

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  14. Bonjour, votre point de vue est très intéressant et je vous remercie de partager vos conseils.
    Pour ma part, j’écoute continuellement de la musique dès lors que je suis seule, et si je n’en écoute pas, il y en a quand même toujours une (ou deux) qui résonnent dans ma tête. Même pour apprendre mes cours, réviser, écrire, j’écoute de la musique. Que ce soient des bandes sons (Ennio Morricone et John Williams presque exclusivement), de la musique « classique », du Pink Floyd, Dire Strait…, du Francis Cabrel, des chansons Disney… tout y passe selon mon humeur. Pour ce qui est des chansons à paroles, ça fonctionne si je les connais par coeur, mais ça me laisse un grand répertoire quand même. Toutefois je sais que beaucoup de gens n’arrivent pas à rester concentrés tout en écoutant de la musique, je peux le comprendre mais ça a toujours été instinctif pour moi, au contraire cela m’aide à rester focalisée sur une chose au lieu de porter trop attention à l’environnement ou à toutes mes pensées. Ainsi je ne suis attentive qu’à la musique et au fil de pensée qui invente et écrit. Quand j’écris, je peux chanter en même temps, marquer le rythme, ça ne gêne en rien ma façon d’écrire, je dirais même que ça la module. Si vous écoutez un slow de Bon Jovi en écrivant une scène de romance, ça vous met dans le thème. Mais si vous écoutez Daft Punk, ou Nuit sur le Mont Chauve, je trouve que ça peut apporter des nuances vraiment intéressantes. C’est comme quand une odeur de fleur d’oranger vous parvient, ou qu’il pleut sur le carreau, ça change tout le ton du passage que vous écriviez, de mon avis en tout cas.
    Merci en tout cas de ces conseils d’écriture et ce soutien que vous offrez, c’est très gentil

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