Écrire les adolescents

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Plus des enfants, pas encore des adultes : le vingtième siècle a inventé cet âge intermédiaire qu’on appelle l’adolescence. Si vous souhaitez incorporer dans votre roman des personnages qui en sont à ce stade de leur évolution, il y a quelques conseils qui peuvent vous mener vers davantage d’authenticité et de vraisemblance.

Naturellement, il serait absurde de prétendre que tous les adolescents sont taillés dans le même moule, ou que certaines règles s’appliquent à chacun d’entre eux. Cela dit, ils traversent, chacun à leur manière, des épreuves qui les transforment, et qui vont les façonner jusqu’à ce qu’ils deviennent des adultes, et cela signifie que certains grands principes peuvent s’appliquer à la plupart d’entre eux.

J’ai tendance à définir un adolescent comme un « teenager », soit de thirteen à nineteen, de 13 à 19 ans. Mais pour être réaliste, il faut admettre que les frontières de cet âge sont floues. Les circonstances forcent certains à être catapultés dans le monde des adolescents dès 10 ou 11 ans, en particulier les filles, dont la puberté précoce peut les confronter parfois aux regards déplacés des messieurs. À l’inverse, certains individus passent des années à tenter d’émerger du marasme qu’est l’adolescence, ont du mal à prendre le contrôle de leur propre vie, et peuvent être considérés comme de grands ados jusqu’à trente ans, voire même davantage. À vous de voir où se situent les limites selon vos propres définitions.

Chaque adolescent est un individu

Avant de s’intéresser à ce que les ados peuvent avoir en commun, il est utile de rappeler que, comme les enfants, ils sont avant toute chose des êtres singuliers, qu’on ne peut pas aisément classer dans une catégorie ou une autre.

Oui, nous avons tous en tête des profils qui nous paraissent correspondre à l’adolescence : le rebelle, le geek, le sportif… Mais dans la vie réelle les adolescents sont compliqués et plein de paradoxes. Pour créer des personnages d’ados convaincants, voyez-les en premier lieu comme des personnages, pas comme des ados. Contentez-vous de rendre compte de leurs actions et de leurs pensées, en faisant en sorte qu’elles soient cohérentes avec l’idée que vous en avez, et sans trop vous préoccuper de savoir si le résultat ressemble à l’idée que vous vous faites d’un individu qui traverse cette période de sa vie. Les personnages, comme les gens, ne devraient pas être définis par des étiquettes simplistes.

Souvenez-vous de votre propre jeunesse, et vous réaliserez qu’il est rare qu’un adolescent corresponde à 100% à un cliché. Et si la grande sportive parlait quatre langues et jouait du violon ? Et si la personne la plus populaire du lycée était un type bizarroïde et pas cool du tout, mais qui s’attire la sympathie des gens parce qu’il est drôle et toujours prêt à aider ? Et si un personnage d’adolescent homosexuel était parfaitement à l’aise avec son identité (et très branché foot) ?

Les adolescents sont en cours de construction

Qui suis-je ? Que vais-je devenir ? Qui va m’aimer ? Voilà trois questions que se posent de nombreux adolescents, avec plus ou moins de force. Simple curiosité indolore pour certains, ces interrogations peuvent engendrer des douleurs existentielles terribles chez d’autres.

Fondamentalement, un adolescent, c’est quelqu’un qui se trouve à un carrefour de son existence : il a assimilé les bases de la vie pendant son enfance, et il doit prendre les décisions qui vont lui permettre d’affirmer qui il est et ce qu’il veut faire lors de la prochaine étape. Certains le vivent très bien et ont les idées claires ; d’autres se sentent déchirés, parce que ce qu’ils découvrent à leur sujet leur paraît difficile à accepter ; certains rentrent dans leur carapace, en espérant que toutes ces angoisses existentielles vont disparaître s’ils cessent d’y accorder leur attention ; d’autres encore recherchent activement à en apprendre le plus possible à leur sujet, en multipliant les expériences en tous genres ; on peut encore citer le cas de ceux qui choisissent de se réfugier dans le sarcasme et l’ironie, pour ne pas avoir à s’approcher trop près des émotions qui leur font mal.

Les adolescents sont en pleine métamorphose. Leur corps change, et si parfois ça se passe bien, d’autres fois, c’est difficile à vivre. Il y en a qui attrapent des boutons sur le visage ; certains deviennent gros, parce que leur corps cesse d’accepter la manière dont ils se nourrissent ; certaines filles se retrouvent affublées d’une poitrine qui leur attire plus d’embêtements que de satisfaction ; il y a des jeunes qui deviennent physiquement séduisants et qui ne savent pas comment se comporter à ce sujet, ou qui changent brutalement, modifiant leurs priorités en fonction du regard des autres.

Transformation physique et psychologique vont de pair. Parfois elles se combinent, parfois elles s’annulent. En plus, la jeunesse est l’âge où la plupart des gens commencent à apprivoiser leur sexualité, généralement sans avoir toutes les clés, même s’ils ont été bien accompagnés par leurs parents et leurs proches. C’est l’âge des tâtonnements, des expériences, des erreurs, des triomphes.

Les adolescents cherchent les limites

La métamorphose que traversent les adolescents n’est pas qu’intérieure. Elle est aussi sociale. Ils doivent trouver leur place dans une société qui existe déjà, qui ne va pas ralentir pour leur faciliter la vie, et qui, bien souvent, se méfie de leur spontanéité et de leur émotivité.

De nombreux adolescents traversent donc cette période en procédant à des expériences sociopsychologiques. Non pas qu’ils le conçoivent de cette manière, mais dans les faits, c’est bien cela qu’ils font en cherchant, en de nombreuses occasions, les limites de ce qui est acceptable. Il y a des ados qui défient l’autorité de leurs parents, tâtant le terrain pour chercher les points de rupture ou pour élargir les frontières de ce qui est autorisé ; certains procèdent de la même manière avec d’autres individus qui incarnent l’autorité : professeurs, policiers, coach ; il y en a qui n’adoptent pas une posture de défi, mais dont la passivité constitue une bravade en elle-même : ils ne font rien, passent leur temps à dormir, ne rangent pas leur chambre, ne font pas de projets.

Si vous incluez des personnages d’adolescents dans un roman, demandez-vous s’ils vont les trouver, ces limites, qui va les leur fixer, sous quelle forme, et ce qui risque de se passer dans leur tête si personne n’est là pour leur dire « Stop. »

Les adolescents ne sont pas autonomes

Un adolescent n’est plus un enfant, mais en général, il habite tout de même chez ses parents, et dépend du cadre familial pour toutes sortes de choses importantes : argent, nourriture, lessive, soutien, logis, etc…

Sauf exception, un personnage d’adolescent, ça n’est pas un individu autonome, libre de prendre ses propres décisions sans attaches, mais une pièce rapportée d’un ensemble plus large. Lorsqu’on crée ce genre de personnage, il faut donc penser à son environnement familial, à ce que celui-ci lui apporte ou ne lui apporte pas, et au rôle que celui-ci joue dans son quotidien.

Tout est important pour un adolescent

Si les enfants manquent de perspective pour comprendre le monde autour d’eux, les adolescents manquent de vécu pour juger de l’importance réelle des choses. Un revers, un échec, un espoir qui serait ressenti comme anodin par un adulte peut, dans certaines circonstances, être perçu comme une tragédie d’une magnitude considérablement plus grande par un adolescent. Une fois de plus, ça n’est pas un manque d’intelligence et de discernement de leur part : simplement, avant un certain âge, on a rarement accumulé suffisamment d’expérience de vie pour savoir classer avec justesse ce qui est grave et ce qui est juste préoccupant.

Un jeune a rarement cette patine, et dès lors, tout est important pour lui, tout lui tient à cœur, tout arrive constamment au rang numéro un de ses priorités. S’il a une peine de cœur, c’est la pire de tous les temps ; s’il embrasse une cause, c’est la plus importante de l’univers ; s’il est victime d’une injustice, il s’agit de la plus criante de toute son existence.

Cela ne veut pas dire nécessairement que votre personnage d’adolescent va se donner en spectacle : certaines personnes sont des introvertis, et il n’est pas rare que les jeunes, pour préserver leurs émotions, les enrobent dans une épaisse couche de cynisme ou de léthargie pour ne pas avoir à s’y frotter de manière trop étroite.

Les adolescents sont rarement stupides, rarement géniaux

Comme les enfants, les adolescents ne doivent pas être dépeints comme diminués intellectuellement par le simple fait qu’ils sont jeunes. Une relative inexpérience ne dit rien sur l’intelligence d’un individu, elle ne fait qu’illustrer que celui-ci a moins de références qu’il peut rapporter à la présente situation. L’âge d’un individu a peu à voir avec ses capacités cérébrales, en général.

Par le même principe, un adolescent a peu de chance d’être un petit génie. Pour ne citer que cet exemple, le cliché du jeune geek qui comprend tout en informatique a peut-être quelques racines dans la réalité, mais en général il est utilisé par des auteurs adultes qui ne comprennent rien au hacking et qui l’associent automatiquement à la jeunesse, sans trop réfléchir aux implications que cela peut avoir.

Les adolescents pensent peu à l’avenir et aux conséquences de leurs actions

Un adolescent, bien souvent, c’est quelqu’un qui ne s’est pas encore pris beaucoup de baffes de l’existence : il n’a pas pleuré beaucoup de gens qu’il aimait, il n’a pas vu de longues histoires d’amour et de longues amitiés se fissurer puis disparaître, il n’a pas été atteint par une maladie qui l’oblige à prendre un traitement pendant des mois. Bref : il n’a pas acquis une conscience aiguë de sa condition de mortel, et n’a pas développé une conscience du temps qui passe.

De ce fait, de nombreux jeunes ont du mal à se projeter dans l’avenir, et surtout, à envisager que leurs décisions, leurs actes puissent avoir des répercussions pendant des années. Si certains d’entre eux peuvent paraître irresponsables, jouant avec leur santé, leur vie, leur sécurité, c’est parce qu’ils n’ont jamais eu à payer le prix de leurs erreurs et qu’ils vivent dans l’illusion qu’ils n’auront jamais à le faire. L’adolescence n’est pas l’âge de la prudence.

Les adolescents n’ont pas la même perception du temps que les adultes

De manière générale, un jeune ne verra pas défiler les jours à la même vitesse qu’une grande personne. Pour lui, ceux-ci passent beaucoup plus lentement.

Si un adulte devait revivre le lycée, ces quelques années passeraient relativement vite pour lui ; pour un adolescent, c’est toute sa vie. Il a l’impression que le début du semestre est survenu il y a un siècle, et quand il se projette vers l’avenir, l’idée qu’il puisse un jour entrer dans la vie active lui semble tellement lointaine qu’elle est difficile à croire. Lorsqu’il attend un événement avec impatience, les jours s’étirent à l’infini, et l’attente est une agonie. Pourquoi se hâter à faire quoi que ce soit, dans ces conditions ? L’adolescent agira quand il agira, rien ne presse.

Les adolescents sont tribaux

Un adolescent n’est pas qu’un individu. On l’a vu, il dépend de ses parents. Et la manière dont il organise sa vie sociale est également différente de celle des adultes. En pleine construction, il va chercher à s’entourer de jeunes qui lui ressemblent, qui ont les mêmes centres d’intérêt que lui, qui traversent les mêmes difficultés ou qui ont commis les mêmes erreurs.

Grâce à ce réseau, cette tribu dans laquelle l’adolescent s’inscrit, il bénéficie d’un groupe dans lequel il se sent à la fois normal, et unique. Oui, les membres de son clan lui renvoient une image proche de la sienne, ce qui lui montre qu’il n’est pas une erreur, un monstre, mais qu’il en existe bel et bien d’autres comme lui ; et en même temps, les membres de la tribu vont se servir de ce qu’ils ont en commun, le revendiquer, l’exacerber pour crier à la face du monde qu’ils sont différents. Pour un adolescent, c’est paradoxal, la socialisation est à la fois une manière de se construire comme individu et de se fondre dans le moule.

Naturellement, rien n’est simple et un même adolescent pourra s’inscrire dans plusieurs cercles sociaux en même temps, qui pourront même paraître contradictoires.

Le langage des adolescents

Comme avec les enfants, un auteur qui a l’ambition de mettre en scène des personnages d’adolescents serait bien inspiré d’écouter un peu comment ceux-ci parlent lorsqu’ils sont entre eux. Le premier constat, c’est que leurs dialogues n’ont rien de caricatural : en règle générale, un adolescent s’exprimera exactement comme un adulte, dans une situation identique. Lorsqu’ils sont en cercle fermé, ils vont parfois pratiquer une langue plus relâchée, et la ponctuer de termes à la mode, auxquels certains d’entre eux sont très perméables, mais ceux-ci ne vont pas intervenir tous les trois mots, ni même dans chaque phrase.

Ce qui rend le langage d’un personnage adolescent authentique, c’est quand ce qu’il dit correspond à ce qu’on sait de lui, comme pour n’importe quel autre personnage. Vouloir « jeunifier » les dialogues de vos personnages ados en y incluant ce que vous percevez comme des mots à la mode est voué à l’échec. Premièrement, la plupart des jeunes ne s’en servent pas autant qu’on le pense ; deuxièmement, ces mots seront devenus complètement ringards d’ici à ce que votre livre soit imprimé.

⏩ La semaine prochaine: La littérature jeunesse

34 réflexions sur “Écrire les adolescents

  1. Pour celleux qui souhaiteraient aller plus loin, vous pouvez vous intéresser au développement neurobiologique des jeunes gens, ça aide à comprendre notamment comment fonctionne la gestion des émotions – un truc que je trouve important pour une meilleure immersion, surtout si on écrit en point de vue interne !

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    • Hiiiiiii! Je dois avouer que l’idée de « gérer » des émotions me fait horreur. Je gère mon compte en banque. Mes émotions, je les vis, je les savoure, je les affronte, je les tempère, je les amadoue, mais je ne les gère pas. On aurait beaucoup à gagner selon moi à laisser un peu de côté les métaphores économiques.

      Navré de ce bref déraillement: une obsession personnelle 😅

      Sinon, est-ce que tu peux nous proposer un lien pour en savoir plus sur le développement neurobiologique?

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      • Beaucoup aimé ce com’ et cette réponse ! Vous avez raison sur les métaphores économiques omniprésentes, je n’y avais jamais songé…
        Toutefois, il est vrai que la neurobiologie, les hormones, la poursuite, après l’enfance, du « câblage émotionnel » (pas mal cette métaphore électronicienne, non ? je la trouve parlante, moi…) donne des réactions qui peuvent surprendre le monde adulte.
        Je voulais aussi réagir sur l’absence d’autonomie inhérente à cet âge là. Oui, bien-sûr, c’est forcément vrai, mais… et Zora la rousse, alors ? Vous y pensez à Zora la rousse ? Et Tom Sawyer ? Et L’île aux trésors ? Et l’inoubliable « Les enfants de Timbelbach » ? Non, ce que je veux dire, c’est que l’autonomie peut être le fondement du roman si on travaille sur un ado livré à lui-même, ou si le lectorat visé aime à fantasmer cette autonomie tant espérée.

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      • C’est très juste et très bien dit. Je crois que tout cela était censé être contenu dans mon « sauf exception », mais votre version est infiniment plus intéressante 😉

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      • Comment écrire les émotions d’un personnage adolescent si on a oublié ce qu’on ressent en tant qu’adolescent ? C’est ce que je voulais dire par « gérer ». On peut bien laisser vivre les personnages, s’il nous manque un niveau de compréhension de leur intériorité, ils auront l’air maladroit et rigide sur le papier. ^^
        Le lien est le même que pour les enfants :
        https://apprendreaeduquer.fr/ 🙂

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      • Non, en fait, « gestion des émotions », c’est bien le terme approprié : je parlais du cerveau xD le cerveau des ados, en l’occurrence ^^ C’est pas un métaphore 😛

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      • Si, « gérer », c’est du vocabulaire économique. Ce n’est pas parce qu’on le retrouve partout que ce n’est pas une métaphore. Après j’avoue volontiers que ma croisade contre l’invasion du vocabulaire économique dans le langage courant est très personnelle et je ne m’attends pas à remporter l’adhésion de qui que ce soit 😉

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      • Il s’agit de vulgarisation scientifique qui est un moyen de rendre accessible à tous des connaissances plus pointues. Donc oui, nous utilisons des métaphores ou des comparaisons connues de la population. De plus, les sciences cognitives sont récentes, elles empruntent souvent des termes issus (ou qui semblent l’être) d’autre secteurs : processus, réseau, régulation, plasticité… Cela fait partie de l’évolution de la langue française (d’ailleurs, le mot gérer vient de gerere « porter sur soi », donc le lien évident avec l’économie…).
        Et puis, le terme « gérer » a du sens, car tes émotions sont bien issues d’un ensemble de signaux électriques et chimiques gérés par ton cerveau. Synonymes de gérer : contrôler, administrer, diriger, vérifier, résoudre… c’est de la vulgarisation, mais oui, ton cerveau fait tout cela. 🙂

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  2. Travaillant au quotidien avec des ados, il y a énormément de choses qui sont dites ici et que j’ai constatées chez eux. Un article vraiment complet !
    Il faut aussi que je cherche des articles sur leur développement neurobiologique, j’ai découvert il y a peu que leur cerveau n’était pas « fini ». La partie consacrée à l’empathie est la dernière à se développer chez l’individu, ce qui explique un relatif égoïsme chez certains ados. Je dois confirmer cette discussion que j’ai eue avec des soit es fiables !
    Un grand merci pour cet article très juste

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  3. Encore un très bon article.
    Mais je ne suis pas tout à fait d’accord sur le fait que les ados pensent peu à l’avenir. Ca ne fait pas si longtemps que ça que j’étais une ado, et je me souviens que l’avenir était un sujet d’angoisse extrême, et je ne pense pas avoir été une exception (il n’y a qu’à parler d’orientation scolaire par exemple). Après, la focalisation sur le présent peut aussi être une forme de stratégie pour gérer cette angoisse.
    Je ne suis pas non plus convaincue sur le fait que le temps passe plus lentement pour les ados. Oui, une journée de cours parait interminable, mais l’année scolaire elle passe toujours trop vite.

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    • Oh que oui pour l’angoisse extrême de l’orientation ! Mais pour le coup, c’est une question assez dépendante de la culture : actuellement il y a une très forte pression sur les adolescents pour bien réussir à l’école, choisir une bonne filière pour avoir une bonne carrière. Les attentes des parents peuvent être assez anxiogènes à ce niveau. A d’autres époques (il suffit de lire Jane Austen), la pression aurait été sur le fait de trouver un bon mari pour une jeune fille par exemple^^
      Merci beaucoup Julien pour cet article !

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  4. Des souvenirs (pas trop lointains) que j’ai de mon adolescence, la plus grande différence que je vois par rapport à aujourd’hui c’est que non seulement je ne me projetais pas dans la vie active, mais je n’avais aucune idée de ce à quoi ça ressemblait. J’imaginais mon futur comme « travaillant dans une entreprise » sans du tout savoir ce que ça pouvait impliquer, les types de métiers possibles, etc. (d’autant que je viens d’une famille de médecins, donc le monde de l’entreprise c’était vraiment très nébuleux). Une hiérarchie ? Des impôts ? Un loyer ? Une recherche de job ? Quoi ? Impossible de se représenter tout ça.

    A part ça, je préciserais juste qu’on peut aussi être un(e) ado très calme et prudent(e) 😉 Personnellement j’ai toujours fui comme la peste les situations dangereuses, les complications et les conflits, et je n’ai pas souvenir d’avoir testé des limites. A part peut-être une certaine obsession pour la fantasy et les fanfictions !

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  6. C’est pas mal, cet article m’a bien aidé à comprendre les adolescents dits « normaux ». Mais il te manque les cas à part des adolescents… Ceux qui sont l’inverse de ce que tu as mis dans ton article… Par exemple, j’ai 18 ans dans quelques mois et je ne corresponds pas vraiment à ce que tu as mis dedans et pareil pour le manque d’expérience. Et pour ça, je trouve ton article incomplet et arbitraire…

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  8. Désolée si j’ai été un peu sèche parce que ton article est quand-même bien 🙂
    C’est juste que souvent, plus qu’on ne le croit, les enfants et adolescents peuvent traverser des épreuves similaires aux adultes…

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