Un roman n’est pas un simple collage. Il est davantage que la somme de ses influences : il résulte d’une alchimie pas toujours consciente, qui réside quelque part entre le conscient et l’inconscient de l’autrice ou de l’auteur. Pour le dire plus simplement : on ne sait pas toujours d’où viennent les idées qui constituent nos histoires. Cela dit, il y a malgré tout des points de repères qu’on peut identifier, et qui permettent aux lecteurs d’avoir des moyens de comparaison, utiles pour identifier à quoi il a à faire. C’est ce que j’ai souhaité faire avec cette image, qui montre certaines des influences et des inspirations de mon nouveau roman « Carcinopolis », à paraître le 17 octobre chez PVH Editions.
Naturellement, impossible de tout détailler sans divulguer des pans importants de l’intrigue. Donc je vais me contenter de vous laisser avec cette série d’images ambigües. Mais que cela ne vous empêche pas de jouer aux jeux des devinettes… De quelle manière chacune de ces influences peut bien être utilisées dans le roman, selon vous ? Comment les pièces du puzzle s’emboîtent-elles ? Chaud ou froid, est-ce que vous allez vous approcher ?
Alors, Lovecraft, doctor Who, lu et vu ; le brutalisme, je vois à peu près ce que c’est, l’urbex, c’est mon métier (héhé !), Berlin, je sais où c’est sur la carte ; Strumwwelpeter, je découvre, un peu héberlué…. Okwess, je découvre aussi, déjà conquis.
Mais paresseux comme tu me sais, je ne vais pas m’embarquer à jouer aux devinettes, je n’invoquerai pas le grand Ouatif, te laissant maître (pour cette fois) du « Est-si ? » primordial et de la séquelle de ses conséquences et de ses subséquentes, en attendant impatiemment la sortie du livre 🙂
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Oh, j’aime tellement « le grand Ouatif » 🙂
Je pense que ce que j’aimerais, c’est que quelqu’un prenne toutes ces influences aléatoires et compose un texte complètement différent du mien.
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alors peut-être le grand Ouatif va-t-il s’emparer des ces influences aléatoires et inspirer quelqu’un… qui sait ? 🙂
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On dit qu’il y a une probabilité infime mais possible qu’un singe avec une machine écrire puisse taper la bible, mais je serai très étonné d’écrire un texte complètement identique au tien… (Ou alors je suis un singe -pourquoi pas ? )
Tu estimes qu’il faut combien de pages pour que l’expérience soit valide ??
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Ha ! Même si ton texte était identique mot pour mot, ça ne serait pas le même texte. C’est la thèse de « Pierre Ménard, auteur du Quichotte » de Borgès ^^
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Très juste ; et voilà ton souhait réalisé : lis ton manuscrit en imaginant que c’est moi qui l’ai écrit (ou Victor Hugo, ou Guillaume Musso….) 🙂
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À part Half-Life, à peu près toutes les références manquent à ma culture. Même Lovecraft et le docteur Who ne sont pour moi que de nébuleuses réputations. Il y aura sans doute certains de tes effets qui tomberont à plat, mais je lirai tout ça quand même.
Il ne faudra simplement pas compter sur moi pour te réécrire le bazar à ma sauce. Par contre, on verra si le texte fonctionne sur les incultes dans mon genre…
(Mon petit Carnet, toi qui paresse, que ton « Ouatif » soit sanctifié. J’adore moi aussi !)
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A noter qu’aucune de ces références n’est nécessaire pour comprendre l’histoire, ce ne sont que des points de repère qui ont du sens dans mon cheminement d’écriture.
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